UberPOP s’appuie sur des pratiques illégales ! #NonPop

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Par Pierre Peyrard Modifié le 25 novembre 2014 à 15h53

Une récente pétition mise en ligne par la société UBER incite les 500 000 clients utilisateurs déclarés et les 160 000 utilisateurs réguliers "d'UberPOP" à apporter leur soutien, contre des procédures diverses en Justice en cours dont elle fait l'objet à l'initiative de la DGCCRF comme de concurrents divers.

La société UBER se présente en victime de corporatismes et d'une position dominante d'un acteur du marché de la mobilité. Elle incite également les citoyens à mettre en cause le travail des parlementaires français qu'ils ont pourtant élus pour faire la Loi. Enfin elle se présente comme le chantre de l'innovation technologique transformant la mobilité urbaine au service des citoyens et de l'écocitoyenneté.

Toutefois les consommateurs et citoyens français et européens doivent savoir que le système UberPOP echappe à tout contrôle, notamment en matière fiscale tant du côté de ce commissionnaire d'un genre nouveau, que de celui du chauffeur dès lors qu'il perçoit ses revenus sur un compte "offshore" :

1/ La société UBER BV immatriculée aux Pays Bas facture le client utilisateur de son service présenté comme du "covoiturage". Cette société est fillilale à 100% de UBER International BV elle aussi immatriculée aux Pays Bas, filliale de Uber International CV domiciliée dans le paradis fiscal des Bermudes.

Ses revenus, soit 20% de commission prélevés sur la facture adressée par ses soins au client échappent à l'impôt en France, pour une prestation de service pourtant réalisée sur le territoire français.

2/ Aujourd'hui, n'importe qui peut ouvrir par internet un compte bancaire "offshore" goo.gl/DOZJn2 et notamment un particulier à qui UBER propose de "compléter ses revenus" sur les réseaux sociaux ...

3/ Récemment, il a été démontré que la société UBER acceptait de virer le produit de l'activité du covoiturage urbain sur le compte étranger d'au moins un de ses chauffeurs affiliés : pdf.lu/3K45

En commandant le service UberPOP de cette entreprise, les clients peuvent se rendre potentiellement complices du pillage de l'économie française et européenne en concurrençant les professionnels du secteur payant leurs charges et en laissant aux contribuables la charge de l'entretien du réseau routier, de sa signalisation, des services publics de secours intervenant en cas d'accident de la circulation, du personnel public hospitalier etc...

Citoyens et contribuables européens, nous sollicitons la Commission européenne et/ou les eurodéputés de se saisir de cette question en urgence comme l'autorise l'article 11 paragraphe 4 du Traité de Lisbonne.

Les signataires de cette pétition demandent l'arrêt définitif du service UberPop au motif qu'il est potentiellement gravement fauteur de toubles à l'ordre économique et social, en France comme partout ailleurs en Europe où ce service est susceptible d'être proposé.

Signez la pétition contre le service UberPop : https://www.change.org/p/comission-europ%C3%A9enne-et-mesdames-et-messieurs-les-d%C3%A9put%C3%A9s-europ%C3%A9ens-interdire-le-service-uberpop

Article initialement publié sur le blog de Pierre Peynard sur Mediapart et reproduit ici avec l'aimable autorisation de son auteur.

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Major de l’Ecole Supérieure des Transports (Paris), ayant débuté sa carrière chez NOVATRANS (transport combiné rail-route) puis GEODIS, Pierre Peyrard dès 1999 a travaillé sur des applications concrètes de solutions de géolocalisation pour améliorer la productivité des poids lourds. D’où son intérêt pour l’organisation des flux dans l’espace et le temps. Passionné également de nouvelles technologies, il a observé pendant la dernière décennie la démocratisation de l’usage des navigateurs GPS et autres smartphones grand public. EN 2010, Pierre Peyrard intègre la société DEVERYWARE en tant que Directeur général de la filiale SPOTLOC. Sa mission est de créer et lancer des produits et services de géolocation prêts à l'emploi destinés aux PME, TPE et artisans. En 2012, la société SPOTLOC édite l’application gratuite TAXILOC, recommandée par la Chambre Syndicale des Artisans du Taxi et le Comité Régional du Tourisme Ile de France. L'originalité de ce service est la mise en relation directe entre les chauffeurs et les clients. Seuls les chauffeurs de taxi régulièrement enregistrés en Préfecture sont inscrits à ce service qui permet de mettre en relation directe un taxi disponible à moins de 10 minutes et un client. Le service de commande immédiate (aéroport, gare, centre d'intérêts...) est gratuit. TAXILOC s'engage sur un délai de réponse de moins de 3 minutes. Les 17 000 chauffeurs de taxis parisiens peuvent recevoir les alertes de TAXILOC en station de taxi équipé d’une borne téléphonique, si TAXILOC ne trouve pas de taxi abonné à proximité.   Un système de messagerie interactive directe, disponible en 5 langues, permet au chauffeur et à son client de dialoguer afin d'échanger des informations pendant la phase d'approche en cas d'aléa.

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