Sale temps pour les automobiles à motorisation hybride pourtant longtemps parées de toutes les vertus. Elles sont en apparence idéales pour réussir la transition énergétique dans l’automobile.
Les hybrides rarement rechargées
En roulant sur batterie, elles ne polluent pas en ville. Équipées d’un moteur thermique, elles ne souffrent pas des problèmes d’autonomie rencontrés par toutes les voitures électriques, même les plus coûteuses.
Seulement voilà : de la théorie, de la planche à dessin de l’ingénieur, du laboratoire d’essais, à la réalité, il semblerait que le fossé soit énorme.
La conduite tout électrique d’abord est une vaste blague : l’immense majorité des propriétaires de voitures hybrides rechargeables.. ne les rechargent jamais. Autrement dit, c’est le moteur intégré, essence ou diesel, qui recharge la batterie en roulant. Autrement dit, côté pollution par les gaz d’échappement, le bénéfice est quasiment inexistant.
Les voitures hybrides consomment plus d'essence
On pourrait espérer que les voitures hybrides se rattrapent sur leur prétendue sobriété. Certaines revendiquent consommer 2, 3 litres d’essence au 100. Mais ça aussi, cela s’avère bidon, bidon d’essence si j’ose.
En réalité, les consommations réelles de ces véhicules atteignent souvent les 5 litres au 100, voire même, 6 ou 7 litres. Autrement dit, exactement ce que font des voitures essence classiques, même vieilles de quelques années.
Si vous vous apprêtiez à changer de voiture dans les prochains mois, je suis désolé de contribuer ainsi à vous faire douter, un peu plus, mais c’est pourtant bien la réalité. Les voitures hybrides sont plus chères, et leurs qualités revendiquées sont en grande partie... surestimées, exagérées.