Les voitures hybrides pas si écolo qu’on pourrait le croire

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 23 février 2022 à 8h35
Voitures Hybrides Rechargeables Pollution
@shutter - © Economie Matin
5LLes voitures hybrides consommeraient en réalité les 5L au 100 km.

Sale temps pour les automobiles à motorisation hybride pourtant longtemps parées de toutes les vertus. Elles sont en apparence idéales pour réussir la transition énergétique dans l’automobile.

Les hybrides rarement rechargées

En roulant sur batterie, elles ne polluent pas en ville. Équipées d’un moteur thermique, elles ne souffrent pas des problèmes d’autonomie rencontrés par toutes les voitures électriques, même les plus coûteuses.

Seulement voilà : de la théorie, de la planche à dessin de l’ingénieur, du laboratoire d’essais, à la réalité, il semblerait que le fossé soit énorme.

La conduite tout électrique d’abord est une vaste blague : l’immense majorité des propriétaires de voitures hybrides rechargeables.. ne les rechargent jamais. Autrement dit, c’est le moteur intégré, essence ou diesel, qui recharge la batterie en roulant. Autrement dit, côté pollution par les gaz d’échappement, le bénéfice est quasiment inexistant.

Les voitures hybrides consomment plus d'essence

On pourrait espérer que les voitures hybrides se rattrapent sur leur prétendue sobriété. Certaines revendiquent consommer 2, 3 litres d’essence au 100. Mais ça aussi, cela s’avère bidon, bidon d’essence si j’ose.

En réalité, les consommations réelles de ces véhicules atteignent souvent les 5 litres au 100, voire même, 6 ou 7 litres. Autrement dit, exactement ce que font des voitures essence classiques, même vieilles de quelques années.

Si vous vous apprêtiez à changer de voiture dans les prochains mois, je suis désolé de contribuer ainsi à vous faire douter, un peu plus, mais c’est pourtant bien la réalité. Les voitures hybrides sont plus chères, et leurs qualités revendiquées sont en grande partie... surestimées, exagérées.

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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