Prendre la voiture pour aller au travail, le choix de 3 Français sur 4

La voiture semble être le moyen de transport le plus utilisé pour se rendre au travail

Les français continuent d’utiliser majoritairement leur voiture pour se rendre au travail. L’utilisation des voitures concerne 75% des actifs Français selon Mobilités et entreprises Alphabet France, publié mercredi 30 novembre 2022. En 2019, ils étaient 72%. On constate donc une légère hausse. La part d’utilisation des transports en commun varie de son coté selon les crises traversées. Ainsi, bien que la part de Français qui se servaient de leur véhicule était de 81% en 2017, elle est remontée à 76% en 2021. Un certain attrait des mobilité alternatives semble se dessiner. La marche à pied, le vélo ou la trottinette électrique chiffrent à 35% leur utilisation. Elles sont tout de même victimes d’une baisse puisqu’entre 2019 et 2021, elles ont perdu 5%.

Les transports en communs sont en baisse de fréquentation. Bien qu’un Français actif sur 5 en fasse usage, ils sont en recul de 7 points en comparaison avec les données de 2018. Ces utilisateurs sont d’ailleurs pour 81% d’entre eux travailleurs dans des grandes villes ou des agglomérations. Les grandes villes voient le retour des deux-roues motorisés. Les motocyclistes viennent principalement des agglomérations supérieures à 100.000 habitants. La part des moteurs thermiques et électriques varie selon les années.

Un déplacement choisi sur critère économique, écologique, ou encore subi

Le déplacement urbain en véhicule ne comporte pas un avantage parmi tous ceux qu’il apporte : le temps de trajet est souvent très long par rapport au kilométrage effectué. La moyenne est à 25 minutes pour faire 20 kilomètres. Entre perte de temps et impact négatif sur le moral, l’utilisation de la voiture dans ces conditions résulte souvent d’un choix subi et au final du « moins pire ».

Le choix du moyen de transport est principalement dicté par des critères économiques pour plus d’un Français actif sur deux. 40% d’entre eux déclarent être passés à l’électrique par souci économique également, mais sans oublier le critère écologique. C’est ainsi 42% des actifs qui déclarent avoir fait le choix du transport doux ou en commun par préoccupation éco-responsable.