Professeurs des écoles : des offres d’emploi à saisir maintenant !

L'Éducation nationale fait face à un besoin urgent de professeurs des écoles, particulièrement dans les académies d'Ile-de-France. Les salaires sont à la hausse et de nombreuses offres d'emploi sont disponibles pour la rentrée 2023.

Une pénurie d'enseignants, une opportunité pour les candidats

L'Éducation nationale peine à attirer de nouveaux enseignants. Le concours de recrutement des professeurs des écoles (CRPE) a enregistré une baisse significative de candidatures : « En 2023, 61.561 candidats se sont inscrits aux concours de professeurs des écoles (CRPE) soit 30.160 de moins qu’en 2019 (-32%) », peut-on lire dans L'Étudiant.

L'année dernière, plus d'un millier de postes n'ont pas été pourvus. Les académies de Versailles, Créteil et Paris sont les plus touchées par cette pénurie, mais toutes les académies ont des besoins actuellement.

Une augmentation des salaires à la rentrée 2023

Pour lutter contre la baisse d'attractivité de la profession, le gouvernement a décidé d'augmenter les salaires à partir de la rentrée 2023. Le montant de votre rémunération dépendra bien sûr de votre niveau de formation. Les titulaires d'une licence, par exemple, pourront s'attendre à une rémunération de base d'environ 1.921 euros brut par mois.

Le tableau des rémunérations ne s'arrête pas là. Si vous êtes titulaire d'un master 1, attendez-vous à toucher environ 2.019 euros brut par mois. Et pour ceux qui ont franchi le cap d'un master 2 ou d'un diplôme d'ingénieur, le salaire de base grimpe jusqu'à 2.122 euros brut mensuels. Les enseignants pourront également toucher des indemnités et des primes. Pour attirer de nouveaux professeurs, le gouvernement a souhaité augmenter la prime statutaire. Cette dernière s'élèvera à 2.550 euros bruts annuels en septembre 2023. 

Licence : le sésame pour décrocher un poste de professeur contractuel

Dans le monde de l'Éducation nationale, c'est aux académies que revient la mission de recruter les professeurs des écoles. Si vous visez un poste non titulaire, les académies insistent généralement sur l'obtention d'une licence. En clair, c'est votre ticket d'entrée pour enseigner au premier degré.

Cependant, restons flexibles. Parfois, les règles peuvent être assouplies. Si un poste reste désespérément vacant et que le besoin d'un enseignant est pressant, une deuxième année de licence peut, occasionnellement, être acceptée. Tout dépend des circonstances.