Le monde du travail pour les Français pourrait bien évoluer dans les années qui viennent. D’un côté, avec la réforme des retraites, toujours largement rejetée par la population. Mais le gouvernement campe sur ses positions et maintient le report de l’âge légal de départ à 64 ans. De l’autre, la semaine de quatre jours (au lieu de cinq) pourrait bien séduire de plus en plus d’entreprises. Les Français, en tout cas, sont conquis.
Semaine de 4 jours : 3 Français sur 4 sont pour
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Publié le 2 mai 2023 à 5h53
82%82% des 25-34 ans sont favorables à la semaine de 4 jours.
La semaine de 4 jours attire une large majorité des Français
Le 1er mai 2023, fête du Travail marquée par une mobilisation record dans les rues de France, le Huffington Post dévoile les résultats d’un nouveau sondage YouGov. La question était de savoir si les Français voulaient de la semaine de 4 jours. La réponse est sans appel : c’est oui.
À la condition de conserver le même salaire qu’actuellement, 75% des interrogés se déclarent favorables à ce changement dans l’organisation du temps de travail hebdomadaire.
La raison ? Sans doute le fait que pour 76% des interrogés, la famille soit la chose la plus importante dans la vie. Le travail ne l’est que pour 7% des interrogés. Pour autant, le travail est quand même « plutôt important » pour un Français sur deux (56%). Et « très important » pour 22%.
Travailler moins ou le même temps ?
L’attrait de la semaine de 4 jours se montre surtout chez les plus jeunes. 82% des 25-34 ans s’y disent favorables, tout comme 81% des 18-24 ans. Mais la question que poserait l’adoption de cette organisation est celle du temps de travail.
Aujourd’hui, un contrat classique prévoit 35 heures de travail par semaine, réparties sur 5 jours. Soit 7 heures par jour. Pour réduire le nombre de jours travaillés à 4 par semaine, il faut donc soit travailler moins, soit travailler plus chaque jour. Et c’est là le grand débat.
Justement, les Français ne sont pas unanimes à ce sujet. Pour 23% des interrogés, la semaine de 4 jours doit s’accompagner d’une réduction du temps de travail. Mais pour un sur deux (52%), il serait possible de conserver le même nombre d’heures hebdomadaires. Soit travailler plus d’une heure de plus par jour.
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