La voiture thermique va peu à peu disparaitre des concessions automobiles. Son interdiction définitive devrait prendre effet en 2035, si les obstacles qui l’accompagnent sont franchis.
Fin de la voiture thermique : de nombreux défis avant l’application totale
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Modifié le 19 décembre 2022 à 11h31
0%À partir de 2035, les voitures thermiques seront interdites à la vente au profit des voitures au taux d'émission de CO2 de 0%.
Une décision européenne qui s'installe dans le parc automobile de la voiture thermique
La voiture thermique neuve ne sera plus en vente à partir de 2035. Votée le 27 octobre 2022, la mesure européenne interdit à partir de 2035 la vente de tout véhicule qui n’aurait pas un taux d’émission de CO2 de zéro (ce qui exclut aussi bien les moteurs thermiques, essences et diesels, que les hybrides). Elle comporte un objectif secondaire et intermédiaire de baisse de l’émission de 50 % d’ici à 2030.
La mesure dispose d’une clause de revoyure en 2026 qui permettrait de décaler l’échéance finale de l’interdiction si les mesures nécéssaire à son application sont statuées comme trop en retard pour une application rationnelle. Ainsi la mesure pourrait ne prendre effet qu’en 2036 voire en 2037. Les premières discutions vont être engagées par la création notamment d’un groupe de travail qui réunira les acteurs principaux de cette nouvelle mesure européenne.
Des enjeux de taille pour respecter le calendrier de la mesure d'interdiction
Invité vendredi 04 novembre 2022 à la matinale sur France 2, Thierry Breton, commissaire européen, met cependant en garde contre un réel risque d’électrification précipitée. En effet les mesures bien qu’adoptée définitivement, ont encore de nombreux défis devant elles avant de pouvoir parvenir à leur totale application. Parmi les premiers défis à relever pour respecter le calendrier se trouve la mise en place d’un parc de bornes sur l’ensemble du territoire qui corresponde aux besoins par rapport à la quantité de véhicules électriques attendus. L’objectif est de passer de 700.000 bornes à 7 millions de bornes, soit dix fois plus de bornes.
On retrouve aussi le défi technique de la production d’électricité en tant qu’enjeu majeur dans le contexte actuel de crise énergétique. Elle doit etre anticipée afin que la mesure écologique d’interdiction des véhicules thermique ne soit pas remplacée par une production d’électricité au charbon par exemple qui irait à l’inverse des attentes actuelles. L’énergie électrique doit être verte, sans pollution ni émission de CO2, ce qui ne laisse le choix qu’entre les deux options qui répondent au critère de l’écologie : les énergies renouvelables et le parc nucléaire français.
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