Automobile : plus de puissance, plus d’accidents ?

Une étude récente révèle l’influence de la puissance d’un moteur sur les taux d’accidents, posant des questions essentielles sur la sécurité routière.

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Par Rédaction Publié le 17 mars 2024 à 12h00
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Puissance moteur et risque d'accident : une corrélation évidente

L'étude menée par carVertical, une autorité en matière de données automobiles, soulève une question de sécurité routière cruciale. En analysant les historiques de véhicules d'occasion de 43 marques, une tendance claire se dessine : plus le moteur est puissant, plus le risque d'accident est élevé. Par exemple, 42,6 % des Volkswagen de jusqu'à 136 chevaux ont été impliquées dans des accidents, contre 48,9 % pour celles affichant entre 407 et 544 chevaux. Cette tendance se confirme chez BMW, où 60,3 % des modèles de jusqu'à 134 chevaux ont subi des dommages, contre 68,6 % pour les moteurs de plus de 544 chevaux.

Renault, Toyota, Citroën et Peugeot ne dérogent pas à cette règle, affichant toutes une augmentation des taux d'accidents avec la puissance du moteur. Ces données mettent en lumière un constat préoccupant : malgré les avantages en termes de performance et de sécurité qu'offrent les véhicules puissants, comme une meilleure tenue de route et des systèmes de freinage avancés, leur puissance semble encourager des comportements de conduite à risque.

Le paradoxe de la puissance

D'un côté, les constructeurs de luxe comme Bentley, Maserati, Cadillac, Tesla et Porsche dominent le marché avec des moyennes de puissance moteur impressionnantes, Bentley en tête avec 564 chevaux. Cette prédilection pour la puissance n'est pas sans conséquence, carVertical mettant en évidence une préférence marquée des acheteurs d'occasion pour les véhicules plus robustes. Néanmoins, les petites citadines, avec des moteurs modestes comme les Smart ou Dacia, restent également sous le radar des vérifications.

Matas Buzelis de carVertical souligne l'importance de l'historique d'accidents comme facteur déterminant pour les acheteurs potentiels. « Un historique d'accidents graves peut être un signal d'alarme », rappelle-t-il, suggérant la consultation d'un mécanicien professionnel pour évaluer l'impact des dommages sur l'utilisation à long terme d'un véhicule. Ce conseil est d'autant plus pertinent dans un contexte où la puissance d'un moteur semble inextricablement liée au risque d'accidents.

Si les véhicules puissants offrent des avantages indéniables en matière de performance et de sécurité passive, l'étude de carVertical met en lumière un paradoxe : la puissance, bien que séduisante, peut inciter à une conduite moins prudente, augmentant ainsi les risques d'accidents. Cette information est cruciale pour les conducteurs, en particulier les jeunes novices, qui doivent équilibrer le désir de performance avec la nécessité de sécurité sur la route.

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1 commentaire on «Automobile : plus de puissance, plus d’accidents ?»

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