Comprendre le mécanisme de la taxe Zucman
La taxe Zucman consiste en un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des foyers dont la valeur dépasse 100 millions d’euros, explique Le Monde. Ce principe garantit une contribution minimale, même si des optimisations fiscales sont utilisées.
Le rendement théorique est estimé jusqu’à 20 milliards d’euros par an, mais l’effet de l’exil fiscal pourrait réduire cette collecte, nuance le média dans une tribune. Le Sénat a repoussé la loi le 12 juin 2025, comme l'annonçait Le Monde, ce qui illustre que le texte, bien qu’encore en projet, influence déjà la planification financière des ultra-riches.
Conséquences anticipées sur les comportements économiques
Même avant son adoption, la taxe Zucman entraîne un phénomène d’anticipation fiscale. Selon Atlantico, « les promoteurs de la taxe Zucman ont d’ores et déjà provoqué l’un des plus rapides exils de capitaux français de l’histoire ».
Le Conseil d’analyse économique (CAE) estime dans une étude qu’un point de pourcentage supplémentaire d’imposition pourrait déclencher une expatriation représentant 0,02 % à 0,23 % des patrimoines concernés.
Pour les ultra-riches, les décisions financières se font déjà en fonction de la future législation. Cette situation soulève des questions sur l’efficacité réelle de la loi, mais également sur la capacité de la France à maintenir l’équilibre entre justice fiscale et attractivité économique.
La position de la gauche française
La gauche française considère la taxe Zucman comme une mesure symbolique et pratique de justice fiscale. L’objectif est de faire contribuer davantage les plus hauts patrimoines sans provoquer de perturbations majeures sur l’économie.
Comme le note Novethic, « la contribution des plus riches reste au point mort tant que la loi n’est pas votée », illustrant l’incertitude autour de l’effet réel de la mesure.
