Carte vitale : la Cnil autorise la version numérique

La carte vitale numérique validée par la Cnil

Et si vous aviez demain votre carte vitale sur votre smartphone ? La version numérique de cette précieuses pièce sera bientôt possible, dans la mesure ou la Commission nationale de l’informatique et des libertés, la Cnil, a donné son accord. L’organisme de protection des données personnelles et des libertés individuelles autorise donc le lancement, mais dans le respect de certaines conditions.

C’est un projet mené par le gouvernement, et dont les contours sont désormais dessinés. La Cnil valide la version dématérialisée de la carte à puce. Celle-ci prendra désormais, pour ceux qui le souhaitent, la forme d’une application. Mais la commission rappelle une nécessité : « il y a un équilibre à trouver entre l’offre d’un service numérique innovant, permettant de simplifier le quotidien des usagers, et la nécessité de ne pas accentuer la fracture du numérique ».

Les défis d’une version numérique et dématérialisée de la carte d’assurance maladie

Car si la version dématérialisée propose un réel avantage, elle pose aussi des défis. Le lancement de l’application est donc conditionné à la possibilité pour l’usager qui le souhaite de demander un accompagnement à sa caisse d’assurance maladie afin d’installer la fameuse application.

Celle-ci autorisera plusieurs opérations telles que la consultation des droits, le téléchargement des données nécessaires à une prise en charge et un suivi des remboursements. Elle pourrait aussi, à terme, permettre une identification sécurisée vers un autre service de santé dématérialisée, tel qu’une mutuelle complémentaire.

Des garanties de sécurité sont apportées dès l’installation. La carte vitale numérique pourra recourir à une reconnaissance faciale pour la première identification. Aussitôt qu’elle sera disponible, l’application France identité permettra une authentification elle aussi sécurisée. La carte vitale numérique est actuellement en phase d’expérimentation dans 10 départements, elle devra être proposée à l’ensemble des assurés, avec une échéance au 31 décembre 2025.