Cinéma : le prix des billets bientôt plafonné ?

Cinéma : les prix des places en hausse

Se rendre au cinéma peut coûter cher. Quoi qu'il en soit, le prix des places n'a fait qu'augmenter ces dernières années. Le coût des tickets en constante augmentation est une problématique de longue date pour les amateurs de cinéma français. D'après le Centre National du Cinéma, le coût moyen d'un billet se situe à 7,04 euros. Cependant, des recherches récentes suggèrent que ce prix pourrait être significativement plus élevé dans les zones urbaines majeures.

Une récente enquête menée par le média numérique Presse Citron indique que le prix moyen d'un ticket pour une salle obscure, dans les 20 villes les plus densément peuplées de France, s'établirait à 11,28 euros. Des villes telles que Lyon, Paris, Toulouse, Nice ou encore Marseille. Les coûts élevés des billets, particulièrement dans les salles premium, peuvent décourager les cinéphiles occasionnels de fréquenter régulièrement les salles obscures.

Un projet de loi pour encadrer le prix des places

En réponse à cette problématique, la députée Sarah Legrain (Nupes) a initié un mouvement pour le moins inédit. Son projet de loi ambitionne d'imposer un plafond tarifaire aux billets de cinéma. Le tarif exact sera déterminé par décret. Cette proposition pourrait apporter une réponse concrète à l'escalade des prix. Ce projet de loi pourrait ainsi représenter un changement majeur pour le secteur du cinéma en France, en le rendant plus accessible à un plus large public. Il reste à voir si cette proposition sera acceptée et mise en application.

Mais le projet de loi de la députée ne se contente pas d'encadrer les tarifs. Il envisage aussi une réaffectation des revenus publicitaires en faveur des artistes-auteurs et des distributeurs. De plus, il suggère l'introduction d'une taxe sur les pop-corn et autres confiseries pour alimenter le fonds d'aide à la création du CNC. Ces mesures pourraient participer à la revitalisation des cinémas et à la revalorisation de leur rôle en tant qu'agora populaire, comme le souligne la députée.