Du jamais vu pour Airbus : un contrat pour 500 A320 !

« L'industrie aéronautique est de retour aux bons vieux temps de l'excitation », a déclaré Guillaume Faury, PDG d'Airbus, lors de l'ouverture du Salon du Bourget. Et il semble que l'excitation soit justifiée. Airbus a annoncé l'officialisation d'une commande sans précédent de 500 appareils monocouloirs de la famille A320 par la compagnie aérienne IndiGo. Ce contrat exceptionnel, surpassant la précédente commande de 470 appareils par Air India, s'établit comme la transaction la plus massive jamais enregistrée pour une compagnie aérienne unique.

Une nouvelle ère d'excitation pour Airbus

Les avions, prévus pour être livrés entre 2030 et 2035, totalisent un montant impressionnant de 55 milliards de dollars au prix catalogue (il est courant que des réductions soient accordées par les constructeurs, en particulier pour ce genre de commandes massives). Airbus et Boeing sont également engagés dans des négociations concurrentielles pour fournir à IndiGo 25 gros porteurs, soit des A330neo ou des Boeing 787. IndiGo est un poids lourd du secteur aérien en Inde, la compagnie détient 56% du marché. Elle travaille depuis longtemps avec Airbus, qui doit déjà lui livrer 500 avions dans le cadre d'une commande passée en 2019.

Consolidation de relations commerciales et nouvelles perspectives

Parallèlement, Airbus n'a pas manqué de multiplier les opportunités commerciales. La compagnie a conclu des négociations avec la compagnie saoudienne Flynas pour une commande de 30 monocouloirs, pour un montant dépassant 3 milliards d'euros. Flynas, qui aspire à devenir la première compagnie aérienne low-cost au Moyen-Orient, souhaite augmenter sa flotte à 250 avions. Une flotte qui compte actuellement 50 appareils, majoritairement des Airbus A320, avec une cinquantaine d'autres appareils déjà commandés chez le constructeur européen. Airbus confirme ici son statut de leader du secteur et instaure une dynamique positive pour l'avenir. Il faudra maintenant voir ce que donne le grand rival américain, Boeing, qui essaie lui aussi de sortir de la position défavorable de ces dernières années.