Élections législatives : les PME veulent de la stabilité

Après le dénouement des élections législatives, les patrons de petites et moyennes entreprises veulent de la clarté et de la stabilité. Ils s’opposent à certaines mesures du Nouveau Front Populaire, notamment la hausse du SMIC à 1 600 euros net.

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Par Cédric Bonnefoy Publié le 8 juillet 2024 à 14h30
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Élections législatives : les PME veulent de la stabilité - © Economie Matin
1600 € Après les élections législatives, les PME veulent savoir où elles vont et s’opposent à une hausse du SMIC à 1600 euros net.

Après les élections législatives, les PME ont des attentes

Les résultats inattendus des élections législatives plongent les PME dans une incertitude économique. Jean-Eudes du Mesnil, secrétaire national de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), souligne : « L’état d’esprit, c’est une véritable inquiétude, on a une incertitude aujourd’hui ». Les entreprises ont suspendu leurs investissements et leurs recrutements, craignant les conséquences des politiques économiques à venir. Ainsi, le patron de la CPME se demande si le nouveau gouvernement saura redonner confiance aux entreprises pour qu’elles reprennent leurs activités normales.

La dissolution de l'Assemblée nationale a créé une incertitude économique persistante. Avec une majorité relative du Nouveau Front Populaire, les PME redoutent des politiques économiques défavorables. L'augmentation du SMIC à 1 600 euros, une mesure phare de la gauche, est perçue comme une « ligne rouge » par Jean-Eudes du Mesnil. Il met en garde contre les conséquences économiques désastreuses si le gouvernement ne prend pas en compte la réalité financière du pays. Les organisations patronales dénoncent également les risques économiques liés à certains programmes et à la fragilité des finances publiques.

Les défis économiques

L'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale complique la situation économique. Jean-Eudes du Mesnil s'interroge sur la capacité du gouvernement à maintenir la politique de l’offre et à relancer des mesures de simplification administrative.

Les PME craignent une augmentation des prélèvements obligatoires et de nouvelles contraintes économiques. La dette de la France s’ajoute à cette incertitude. Une chose est certaine : le résultat des législatives n’a pas donné de nouvelles perspectives et un cap clair pour les entreprises françaises. L’été risque d’être long pour le monde économique.

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Cédric Bonnefoy est journaliste en local à la radio. À côté, il collabore depuis 2022 avec Économie Matin.

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