Evolution de l’immigration en France de 1968 à 2019 puis vers 2025
La France a toujours été un pays d’immigration, mais celle-ci s’est modifiée depuis 60 ans et surtout ces dix dernières années.
Nous sommes passés d’une immigration essentiellement européenne, chrétienne vers une immigration non européenne, au départ Africaine, actuellement toujours Africaine mais musulmane principalement des pays du Maghreb, moyen orient et même d’Orient.
By Daniel MoinierPublished on 28 novembre 2025 15h15
En 2019, 38 % des immigrés résidant en France métropolitaine sont de nationalité française. Leur nombre augmente depuis 1968 suivant le rythme des vagues migratoires et la hausse de la présence étrangère sur le territoire. Le profil des immigrés devenus français a toutefois évolué au cours des dernières décennies, surtout en ce qui concerne leurs nationalités d’origine, qui se sont de plus en plus diversifiées. Depuis 1968, la part des ressortissants des pays européens, souvent issus d’anciennes vagues d’immigration de travail diminue. Parallèlement, les nouveaux étrangers, notamment en provenance des pays du Maghreb, deviennent de plus en plus souvent français. Les propensions à acquérir la nationalité française diffèrent toutefois selon le profil des immigrés, et dépendent de leurs origines et du motif de leur migration.
38 % des immigrés sont français
Les immigrés présents en France métropolitaine en 2019, c’est-à-dire les individus nés étrangers à l’étranger et résidant sur le territoire, ont acquis la nationalité française pour 38 % d’entre eux. Leur nombre s’élève à 2,5 millions, en constante augmentation depuis 1968. Dans l’ensemble des immigrés, la part de ceux devenus français a augmenté de 10 points entre 1968 et 2029, oscillant entre 30 % et 40 % au cours de période. Les immigrés français représentent 3,8 % de la population totale de France métropolitaine en 2019, contre 2 % en 1968. A ce total s’ajoutent les 570 000 étrangers nés en France et ayant obtenu la nationalité à leur majorité ou par déclaration anticipée.
À partir des données des recensements de la population depuis 1968, trois grandes périodes se distinguent dans l’évolution du nombre d’immigrés ayant acquis la nationalité française. La première, allant de 1968 jusqu’aux années 1980, se caractérise par leur faible augmentation malgré la croissance de la présence étrangère sur le territoire. Une forte vague d’acquisitions de la nationalité marque ensuite les années 1990 jusqu’à la fin des années 2000. Ainsi, entre 1982 et 2008, le nombre d’immigrés français double quasiment. Cette période s’accompagne d’une légère diminution du nombre d’immigrés étrangers présents sur le territoire, les nouvelles arrivées d’étrangers n’excédant pas le total du nombre d’étrangers déjà présents qui accèdent à la nationalité française et de ceux quittant le pays. De la fin des années 2000 jusqu’à 2019, le rythme de croissance du nombre d’immigrés qui deviennent français est moins soutenu. Dans le même temps, le nombre d’immigrés étrangers présents en France est en augmentation.
Fig. 1 : Immigrés étrangers et immigrés français de 1968 à 2019
Champ : Immigrés résidant en France métropolitaine // Lecture : En 1968, 2 219 000 immigrés résident en France métropolitaine. Ils représentent 4,5% de la population en 1968. // Note : les différentes années correspondent à des dates spécifiques de recensements de la population. Les durées entre chaque période sont variables : elles peuvent représenter un maximum de 9 ans (entre 1990 et 1999, et entre 1999 et 2008), et un minimum de 5 ans (entre 2008 et 2013).
Le nombre total d’immigrés devenu français a doublé en 30 ans
L’augmentation du nombre annuel d’attributions de la nationalité débutant dans les années 1980 reflètent à la fois l’augmentation des flux d’étrangers entrant sur territoire, et un changement d’attitude parmi les populations étrangères installées de longue date en France. Ces dernières souhaitent davantage garantir leur résidence permanente sur le territoire dans un contexte d’évolutions du cadre juridique d’acquisition de la nationalité française. Durant cette période, les acquisitions augmentent à la fois du fait des acquisitions par décret, c’est-à-dire des naturalisations, et des acquisitions par déclaration, et notamment par le mariage. Par ailleurs, l’informatisation des services d’acquisition de la nationalité dans les années 1980, ainsi que la restructuration administrative et le traitement de nombreux dossiers en attente dans les années 1980 ont pu contribuer à la croissance des acquisitions.
La fin des années 2000 marque une diminution significative du nombre d’acquisitions annuelles de la nationalité française. Depuis, le total d’immigrés français vivant en France croît moins rapidement que celui du nombre d’immigrés étrangers. La part des immigrés ayant acquis la nationalité française recul ainsi de 3 points de 2008 à 2019, passant de 41 % à 38 %.
Les origines des immigrés obtenant la nationalité française sont de plus en plus diversifiées
La durée moyenne entre l’arrivée sur le territoire français d’un étranger et l’obtention de la nationalité est estimée à environ 12 ans, dont 4 à 5 années nécessaires de présence dans le pays avant que l’immigré puisse entamer les démarches de la nationalité française. Ainsi, la structure par nationalité d’origine des personnes immigrées qui deviennent françaises dépend en grande partie du profil des immigrés étrangers arrivés quelques années plus tôt sur le territoire.
En 1968, 80 % des immigrés ayant acquis la nationalité française étaient originaires de 5 pays : Pologne, Italie, Espagne, Portugal, Allemagne et Belgique puis d’Europe centrale. En 2019, les immigrés français originaires de ces pays ne représentent plus que 14 %. Plus généralement, sur l’ensemble de la période, les origines des immigrés français sont de plus en diversifiées, reflétant avec quelques années de décalage l’évolution de la composition des flux migratoires. Certaines origines sont toutefois bien plus représentées. En 50 ans, la part des ressortissants d’Algérie et du Maroc obtenant la nationalité française passe de moins 2 % à 30 % des immigrés français, reflétant l’augmentation de leur présence étrangère sur le territoire. En 2019, environ 4 immigrés devenus français sur 10 ont pour origine des nationalités représentant chacune moins de 2 % du total.
Bien que les acquisitions soient étroitement liées aux flux d’étrangers arrivant sur le territoire, tous les profils d’immigrés n’accèdent pas à la nationalité française dans les mêmes proportions. Une différenciation s’observe selon leur nationalité d’origine. La construction d’une typologie permet de synthétiser les différentes dynamiques à l’œuvre dans l’acquisition de la nationalité française, en tenant à la fois en compte des évolutions de flux migratoires et d’accès à la nationalité.
Fig. 2 : Répartition des immigrés étrangers et français selon leur nationalité d'origine
Champ : Immigrés résident en France métropolitaine. // Lecture : En 1968, les immigrés d'origine allemande représentent 6% du total des immigrés ayant acquis la nationalité française. // Note : les différentes années correspondent à des dates spécifiques de recensements de la population. Les durées entre chaque période sont variables : elles peuvent représenter un maximum de 9 ans (entre 1990 et 1999, et entre 1999 et 2008), et un minimum de 5 ans (entre 2008 et 2013).
Les immigrés européens deviennent moins souvent français
La diminution des acquisitions de la nationalité française pour les personnes originaires de pays européens correspondant à la baisse des flux d’étrangers en provenance de ces pays, mais aussi à leur plus faible tendance à demander la nationalité. Les immigrés originaires de pays européens accèdent moins souvent à la nationalité française depuis la fin des années 1990. En effet, du fait de la libre circulation, les citoyens de l’Union européenne ont le droit de résider et de travailler librement dans un autre pays de l’UE. L’acquisition de la nationalité française peut leur apparaître alors moins nécessaire. C’est particulièrement vrai pour les pays du nord de l’Europe.
Les immigrés originaires d’Italie ou d’Espagne se distinguent cependant par des taux d’acquisition de la nationalité élevés, même si le nombre de ressortissants étrangers originaires de ces deux pays diminue depuis 1968. En effet, dès les années 1970, leur immigration de travail laisse progressivement place à une immigration familiale, plus souvent associée à une installation durable sur territoire, et donc à des taux plus élevés d’acquisition de la nationalité française.
La vague d’immigration portugaise des années 1970, plus récente que les vagues d’immigration italienne et espagnole, suit une évolution inverse : bien que leur nombre augmente progressivement, la part des immigrés portugais qui accèdent à la nationalité reste faible et ne reflète pas leur plus importante présence étrangère sur le territoire. Jusqu’en 1982, la double nationalité n’était pas reconnue pour les Portugais, qui hésitaient à renoncer à leur nationalité d’origine. Depuis cette date, néanmoins, les Portugais obtiennent toujours moins souvent la nationalité française que les autres immigrés.
L’évolution rapide de la structure de la structure par origine des acquisitions de la nationalité dans les années 1990 est ainsi caractérisée par la forte diminution des demandes formulées par les ressortissants européens. Parallèlement, les étrangers qui deviennent français sont de plus en plus souvent issus d’une immigration familiale, notamment en provenance des pays du Maghreb.
Fig. 3 : Évolution selon le type de profil du nombre moyen d'immigrés étrangers et français
Champ : Immigrés résidant en France métropolitaine. // Lecture : chaque courbe représente le comportement moyen des pays des pays composant le groupe. On comptait en 1968 un peu plus de 200 000 immigrés étrangers en moyenne pour un du premier groupe (Algérie et Maroc). // Note : les différentes années correspondent à des dates spécifiques de recensements de la population. Les durées entre chaque période sont variables.
Près de 450.000 algériens et marocains français entre 1990 et 2008. Pour les immigrés d’origine algérienne ou marocaine, la hausse des acquisitions de nationalité française s’observe principalement entre 1990 et 2008. Avant cette période, la part des Algériens optant pour la nationalité est particulièrement faible ; notamment du fait de l’histoire coloniale liant l’Algérie à la France. Les immigrés algériens arrivés plus récemment sur le territoire accèdent en revanche plus souvent à la nationalité française que la moyenne dans des proportions similaires à celles des immigrés marocains. Bien que moins importante, l’immigration tunisienne suit la même dynamique, avec une part de personnes qui accèdent ç la nationalité française plus élevées que la moyenne.
Parmi les immigrés qui obtiennent moins souvent la nationalité française que la moyenne entre 1968 et 2019, on retrouve généralement ceux originaires des pays les plus développés. On retrouve aussi les ressortissants chinois et turcs, caractérisés par des diasporas importantes en France, et pour lesquels la dynamique des acquisitions est comparable à celle des immigrés originaires de certains pays européens proches de la France comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne : le nombre d’immigrés étrangers augmente mais la part de ceux qui deviennent français reste faible.
Par exemple, les immigrés chinois ont de plus grandes difficultés à maîtriser la langue française. Un autre facteur est le nombre élevé d’étudiants en mobilité internationale, moins enclins à s’établir de façon permanente sur le territoire. Par ailleurs, la Chine ne permet pas la double nationalité, et une partie des immigrés chinois entretiennent des liens étroits avec leur région d’origine. Enfin, d’après Elipa2, 9 ressortissants chinois sur 10 ayant obtenu un titre de séjour en 2018 déclaraient ne pas se sentir perçus comme des Français, traduisant un faible sentiment d’appartenance à la société française.
De façon similaire, la concentration géographique et la forte identification à leur nationalité d’origine des immigrés de la communauté turque expliquent leur faible proportion à acquérir la citoyenneté française.
Les immigrés originaires des pays moins développés et pour lesquels il y a peu d’arrivées sur territoire, comme les pays d’Europe de l’Est, d’Amérique du Sud, ou certains pays africains, obtiennent la nationalité française dans des proportions proches de la moyenne. Les originaires de Roumanie ou de Bulgarie se démarquent cependant par une plus faible proportion obtenant la nationalité française.
Les immigrés bénéficiant de titres humanitaires ont aussi une probabilité plus élevée d’acquérir la nationalité française que la moyenne. En effet la carte de résident d’une durée de 10 ans accordée aux réfugiés est associée à une installation durable en France. De plus, leurs parcours sont souvent marqués par des situations de vulnérabilité et des besoins de stabilité administrative. On retrouve dans ce cas par exemple les immigrés originaires du Vietnam ou du Laos. La dynamique est similaire pour les ressortissants de pays francophones, comme le Liban ou certains d’Afrique de l’Ouest, qui présentent généralement des taux d’acquisition plus élevés que la moyenne. Cela s’explique par une proximité linguistique et culturelle facilitant leur intégration, et leur permettant ainsi de remplir plus aisément les conditions requises pour accéder à la citoyenneté française. Pour la catégorie des immigrés humanitaires ou francophones, le nombre total d’immigrés devenus français dépasse le nombre d’immigrés étrangers dans les années 1990.
Les immigrés français présents en 2019 ont obtenu la nationalité pour plus de la moitié d’entre eux avant les années 2000
L’augmentation du nombre d’immigrés français est liée non seulement à l’évolution des flux migratoires et de la présence étrangère en France, mais également à la mortalité de ceux ayant acquis la nationalité française. Pour certaines cohortes d’immigrés issus de vagues d’acquisitions anciennes, comme les cohortes italiennes et espagnoles, les décès ne sont pas compensés par de nouvelles acquisitions.
Les immigrés français sont plus âgés que les immigrés étrangers, et que la population générale. En effet, pour les personnes nées à l’étranger, l’acquisition de la nationalité française n’est pas immédiate après leur arrivée sur le territoire. En 2019, l’âge moyen des immigrés français est de 45,5 ans, contre 42 ans pour les immigrés étrangers.
La structure par âge diffère fortement d’une nationalité d’origine à une autre. Les immigrés français sont en moyenne plus âgés du fait du nombre encore élevé d’immigrés issus des anciennes vagues d’immigration, et pour lesquels les générations ne sont pas renouvelées par des acquisitions plus récentes. Cette tendance est particulièrement observable parmi les immigrés d’Europe du Sud, notamment ceux originaires d’Espagne et d’Italie : près de deux tiers ont plus de 65 ans en 2019. A l’inverse, les immigrés originaires d’Algérie ou du Maroc devenus français sont seulement 16 % à avoir plus de 65 ans.
Fig. 4 : Structure par âge des immigrés étrangers et français en 2019
Champ : Immigrés résidant en France métropolitaine. // Lecture : 38% des immigrés français originaires d'Algérie ou du Maroc ont entre 40 et 54 ans. // Source : Saphir 1968-2019, Insee.
Dans l’ensemble, on estime que les immigrés français présents en France en 2019 ont obtenu la nationalité pour près de la moitié d’entre eux avant les années 2000, et 7 % d’entre eux étaient déjà français avant 1968. Les immigrés français d’origine italienne ou espagnole ont pour plus d’un tiers d’entre eux obtenu la nationalité française à partir des années 2000. La diminution du nombre d’immigrés français issus de ces pays est donc le résultat de la conjugaison entre la diminution des flux d’étrangers entrant, et le vieillissement de la population de ceux déjà installés en France. Les immigrés originaires du Portugal sont aussi devenus français depuis plus longtemps que la moyenne, mais à l’inverse de ceux originaires d’Italie ou d’Espagne, ils sont très peu nombreux à être présent depuis plus de 50 ans.
Contrairement aux immigrés originaires des pays d’Europe du Sud, les immigrés français d’origine algérienne ou marocaine ont acquis la nationalité française pour une grande majorité à partir des années 2000 (68 %), et n’étaient que 1 % à être déjà français avant 1968. C’est aussi le cas pour les immigrés originaires de Tunisie.
Pour les ressortissants originaires de pays développés, les immigrés d’origine chinoise, turque, les originaires de pays francophones ou la migration humanitaire, les acquisitions de la nationalité française sont réparties plus égalitairement dans le temps. Pour ces origines, les flux migratoires entrants sont plus stables et les naturalisations compensent les décès des immigrés issus de vagues d’immigration plus anciennes.
Fig. 5 : Période estimée durant laquelle les immigrés présents sur le territoire en 2019 sont devenus français
Pour compléter l’étude, il est ajouté la période 2017, 2024/25
En 2024, la France a délivré 2,9 millions de visas, contre 2,4 millions en 2023, soit une hausse de 16,8%. Ce nombre reste inférieur au total des visas délivrés avant la crise sanitaire. En 2019, la France avait délivré 3,5 millions de visas. Les visas de court séjour, accordés par exemple pour des séjours touristiques, sont les plus nombreux.
On distingue trois catégories de visas :
Visa de transit qui permet la traversée d'un État Schengen pour se rendre dans un autre État ou le passage par la zone internationale d'un aéroport ;
Visa de court séjour pour des séjours de moins de 90 jours (séjour touristique, par exemple). Cette catégorie est la principale (2,6 millions de visas court séjour sur un total de 2,9 millions de visas) ;
Visa de long séjour pour des séjours de plus de 90 jours à un an (séjour d'un étudiant, par exemple).
En 2024, la France a reçu près de 3,5 millions de demandes de visas. Elle en a refusé près de 580 000.
Les trois principaux pays d'origine des titulaires de visas en 2024 sont la Chine, le Maroc et l'Algérie.
La proportion de musulmans au sein de la population française adulte est passée de 0,5% en 1985 à 7% en 2025, faisant de l'islam la deuxième religion de France après le catholicisme (43%) mais devant le protestantisme (4%). Cette croissance régulière à deux causes principales : une chute du catholicisme donc la montée des sans religion et surtout deux causes attenantes : l’arrivée constante d’immigrés musulmans et une natalité bien plus élevée chez eux.
Autre constat, c’est une population musulmane qui est soumise à un processus de réislamisation avec un haut degré de religiosité avec des pratiques culturelles en progression constante surtout depuis les années 2000 : 80% affichent un degré de religiosité et même 87% chez les jeunes de 15 à 25 ans dont un part non négligeable se tourne vers le traditionnel et même le fondamentaliste.
Le port du voile reste une pratique à la fois minoritaire et irrégulière chez l’ensemble des musulmanes 31% le portent mais seulement 19% systématiquement, mais il se banalise de plus en plus chez les jeunes : une musulmane sur deux âgée de 18 à 24 ans se voilent aujourd’hui (45%), soit trois fois plus qu’en 2003 (16%) année du grand débat sur son interdiction à l’Ecole publique. C’est aussi le fruit d’une injonction religieuse (80%) mais il exprime aussi une fierté d’appartenance croissante.
Il existe aussi une progression chez les hommes du port du Hidjab, cela se constate dans la rue tous les jours et beaucoup plus dans beaucoup de banlieues.
La pratique des mosquées et de la prière a fortement augmenté en 40 ans, 67% chez les jeunes.
En ce qui concerne les injonctions alimentaires, ce sont maintenant les jeunes qui s’y tiennent le plus avec un taux de 83%.
Il existe maintenant une forte réaffiliassion religieuse qui touche principalement les jeunes générations et cela depuis les années 1990.
Par contre, à rebours des tendances observées dans les autres religions, une forme « d’absolutisme religieux » transparaît dans un large rejet de la science : 65% des musulmans pensant que « c’est plutôt la religion qui a raison » par rapport à la science sur la question de la création du monde, soit plus de trois fois plus que dans les autres religions (19%).
Autre sondage très récent : 65% des jeunes lycéens musulmans placent l’islam au-dessus des lois de la république.
Les prévisions 2050, donneraient un nombre de musulmans en France de 12 à 18%. Le Figaro avait annoncé serons-nous encore français dans 30 ans ?
Une étude de Pew Research Center annonce que l’islam sera la religion majoritaire en France et même du monde en 2070 avec des communautés maghrébines, turques, africaines-musulmanes, indo-pakistanaises et plus…
Daniel Moinier a travaillé 11 années chez Pechiney International, 16 années en recrutement chez BIS en France et Belgique, puis 28 ans comme chasseur de têtes, dont 17 années à son compte, au sein de son Cabinet D.M.C.
Il est aussi l'auteur de six ouvrages, dont "En finir avec ce chômage", "La Crise, une Chance pour la Croissance et le Pouvoir d'achat", "L'Europe et surtout la France, malades de leurs "Vieux"". Et le dernier “Pourquoi la France est en déficit depuis 1975, Analyse-Solutions” chez Edilivre.