Apple déboule sur les écrans avec un projet cinématographique ambitieux, porté par Brad Pitt et une stratégie calibrée pour conquérir Hollywood. Un virage à grande vitesse.
F1 : Brad Pitt propulse Apple au sommet du box-office mondial
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Published on 14 juillet 2025 16h00
Le 25 juin 2025, le géant de la tech Apple a déclenché les feux des projecteurs en lançant son tout premier blockbuster cinéma. Avec Brad Pitt dans le rôle principal, le film F1 marque un virage stratégique inattendu. L’entreprise à la pomme croquée ne se contente plus de vendre des iPhones ou de diffuser des séries sur Apple TV+. Elle veut désormais s’installer durablement dans les salles obscures. Résultat ? Un démarrage fulgurant et des ambitions clairement affichées.
Un démarrage tonitruant pour F1
Avec F1, Apple n’a pas seulement financé un film : elle a misé gros. Le budget de production avoisinerait les 280 millions d’euros, auxquels s’ajoutent des dépenses marketing colossales. Et le pari semble déjà payant. Le long-métrage a engrangé 144 millions de dollars (soit environ 133 millions d’euros) dès son premier week-end mondial, dont 55,6 millions aux États-Unis et 88,4 millions dans 78 pays, selon Variety.
En France, Journal du Geek rapporte que F1 a généré 11,5 millions de dollars en moins de deux semaines, s’imposant comme le film le plus rentable d’Apple Original Films, devant Napoléon (221 millions) et Killers of the Flower Moon (158 millions).
Un film évènement avec Brad Pitt au volant
Réalisé par Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick) et produit par Jerry Bruckheimer, F1 met en scène Brad Pitt dans la peau d’un ancien pilote contraint de reprendre la piste pour coacher un jeune prodige, incarné par Damson Idris. Le tout sous l’œil expert du champion Lewis Hamilton, co-producteur du projet.
Mais la véritable prouesse réside dans la dimension technique : tourné avec des caméras Imax directement sur le circuit mondial de Formule 1, le film revendique les “séquences de course les plus réalistes jamais filmées”, selon Rich Gelfond, PDG d’Imax (même source, Variety).
Une stratégie de diffusion à contre-courant
Si Apple ne dispose pas de studio de distribution, elle s’appuie sur Warner Bros., moyennant un pourcentage sur les recettes croissant avec les paliers atteints. Le film a aussi bénéficié d’un traitement unique : trailer diffusé sur l’accueil d’Apple TV+, notifications push envoyées aux utilisateurs d’iPhone avec réduction à la clé sur la billetterie Fandango.
Loin de chercher à vendre plus d’appareils, Tim Cook précise dans une interview à Variety : “Je ne pense pas que cela fera vendre plus d’iPhones. Nous sommes là pour raconter de grandes histoires”.
Une ambition qui dépasse la salle
Mais l’ambition d’Apple ne s’arrête pas à un film. Selon Nextgen-Auto, la firme viserait également les droits de diffusion de la Formule 1 aux États-Unis, actuellement détenus par ESPN pour 85 millions de dollars par an. Les experts estiment que le prochain contrat pourrait atteindre 112 millions d’euros annuels.
Objectif ? Consolider une position stratégique sur un sport planétaire, dynamiser l’abonnement à Apple TV+ et développer un écosystème médiatique verticalisé, du contenu premium à la plateforme.
La suite en ligne de mire
Forte de ce démarrage spectaculaire, Apple envisagerait déjà une suite à F1, cette fois potentiellement avec Tom Cruise au casting, selon Journal du Geek. Une stratégie digne des majors hollywoodiennes : créer des franchises, fidéliser les publics, maximiser les recettes.
Et si ce premier succès reste à confirmer sur la durée, F1 aura déjà ouvert une nouvelle voie pour Apple, celle d’un acteur crédible et innovant dans le 7e art.