Longtemps cantonnée aux vacances d’hiver ou aux soirées familiales, la raclette a changé de statut. Elle n’est plus seulement un plat, mais une activité à part entière, un moment choisi, organisé, attendu.
La raclette, nouveau plat préféré des Français ?

Le dernier sondage national consacré à la raclette le montre clairement : 88 % des Français en ont consommé au moins une au cours de l’année, et 95 % la considèrent comme un rituel. Autrement dit, la raclette s’inscrit désormais dans le registre des loisirs du quotidien, au même titre qu’une sortie cinéma, une soirée jeux ou un dîner entre amis.
Ce basculement est particulièrement visible chez les jeunes adultes. Chez les moins de 30 ans, la raclette arrive en tête des plats préférés, à égalité avec le bœuf bourguignon. Mais là où ce résultat devient intéressant pour un média consommation, c’est dans la manière dont la raclette est vécue : non pas comme un repas parmi d’autres, mais comme un moment à programmer, à partager et à ritualiser. Le sondage montre que les Français ne choisissent pas la raclette par hasard ; ils la réservent à des occasions précises, souvent associées au plaisir, au temps libre et à la convivialité.
La raclette : un plat accessible, plébiscité pour sa simplicité
Si la raclette s’impose aussi largement, c’est parce qu’elle coche plusieurs cases essentielles du loisir moderne. Elle est simple à organiser, peu coûteuse comparée à d’autres sorties, adaptable à tous les publics et surtout participative. Le sondage met en évidence que les Français apprécient particulièrement le fait que chacun soit acteur du moment : on prépare ensemble, on mange à son rythme, on reste autour de la table plus longtemps. Cette dimension explique pourquoi la raclette est très souvent associée à des temps de détente en fin de semaine, lors de soirées entre amis ou de réunions familiales.
Dans un contexte où les loisirs se vivent de plus en plus à domicile, la raclette apparaît comme une alternative rassurante et conviviale aux sorties plus onéreuses. Elle transforme le foyer en lieu de loisir, sans préparation complexe ni compétences particulières. Le repas devient une activité en soi.
Quand un événement transforme un rituel en sortie
C’est précisément cette lecture que le SEB Paris Raclette Day est venu illustrer. Organisé au Drugstore Publicis, sur les Champs-Élysées, l’événement va attirer plus de 1 000 visiteurs sur une seule journée. De 11 heures à minuit, le public se succéderont pour vivre une expérience qui reproduisait, à grande échelle, ce que les Français font chez eux : se retrouver autour d’un appareil, partager un repas simple, prendre le temps.
Avec 200 kilos de fromage, 150 kilos de charcuterie et 300 kilos de pommes de terre, le Paris Raclette Day ne sera pas un salon figé. Il s’agit d’un moment vivant, pensé comme une vraie sortie parisienne, où l’on vient autant pour l’ambiance que pour la dégustation.
L’appareil à raclette, pivot du loisir
Le sondage révèle un point clé pour comprendre ce succès : la raclette est indissociable de son appareil. Plus de neuf Français sur dix estiment que l’équipement joue un rôle déterminant dans l’expérience. L’appareil structure le temps, organise l’espace et rend le moment accessible à tous. Il est au cœur du plaisir, autant que le fromage lui-même.
Au Paris Raclette Day, cette centralité était évidente. Trois appareils emblématiques étaient mis en avant, chacun correspondant à une façon différente de vivre ce loisir. Certains privilégient l’authenticité et la cuisson sur pierre, d’autres l’efficacité énergétique ou la capacité à accueillir de grandes tablées. Cette diversité reflète les usages observés dans le sondage : la raclette s’adapte aux styles de vie, aux budgets, aux configurations familiales ou amicales.
Un loisir intergénérationnel et durable
Autre enseignement important de l’étude : la raclette traverse les âges sans perdre de sa popularité. Les familles y voient un moment fédérateur, les jeunes un format convivial et flexible, les seniors un rituel rassurant. Cette transversalité est rare dans l’univers des loisirs domestiques, souvent segmenté par génération.
La raclette s’inscrit aussi dans une logique de consommation durable. L’appareil est conservé plusieurs années, utilisé régulièrement chaque hiver, et associé à des produits simples, souvent locaux. Le sondage montre que les Français apprécient cette stabilité : un loisir que l’on retrouve chaque année, sans effet de mode, sans apprentissage, sans contrainte.
La raclette, un loisir à part entière
Ce que révèlent à la fois le sondage et le SEB Paris Raclette Day, c’est que la raclette a changé de catégorie. Elle n’est plus seulement un plat apprécié, mais une expérience de loisir domestique, facilement transposable dans un cadre événementiel. Elle répond à une attente forte des consommateurs : profiter de moments simples, collectifs et accessibles, sans quitter le foyer ou sans dépenser excessivement.