Les constructeurs automobiles ont pris le pli de l'électrique et, à moyen terme, ils ne commercialiseront plus que des véhicules dotés de cette motorisation. Mais certains sous-traitants, qui n'ont pas les mêmes moyens que leurs grands clients, accusent du retard dans cette transition.
C'est désormais inéluctable, le marché de l'automobile va se convertir à l'électrique. On ne compte plus le nombre de véhicules dotés de cette motorisation qui sortiront dans les prochaines années. Mais il n'y a pas que les constructeurs qui sont concernés : leurs sous-traitants également doivent s'adapter et pour certains d'entre eux, la transition est difficile. C'est pourquoi Agnès Pannier-Runacher a dévoilé un fonds de soutien doté de 400 millions d'euros : 300 millions iront aux équipementiers pour les aider dans leur transition vers l'électrique, 100 millions seront utilisés par les territoires où ces entreprises en difficulté sont basées.
Financer la transition électrique
La ministre déléguée en charge de l'industrie a expliqué que ces 300 millions serviront au financement de la transition électrique, pour les sous-traitants (souvent des PME) qui ont besoin de s'adapter à la nouvelle donne sans en avoir forcément les moyens. Si un équipementier, de par sa spécialisation, n'est pas en mesure de basculer, alors le fonds pourra lui permettre d'aborder un autre secteur comme celui de l'aéronautique.
Gagner en attractivité
Les 100 millions destinés aux territoires vont être affectés à une trentaine de bassins industriels sélectionnés par le gouvernement pour gagner en attractivité et attirer les entreprises porteuses de projets d'avenir dans le secteur. L'argent pourra être utilisé pour financer en partie l'installation de ces entreprises. Enfin, le gouvernement prévoit une aide pour les salariés qui cherchent à se reconvertir. Et ce n'est pas terminé, puisque de nouvelles annonces sont attendues après les fêtes, cette fois pour accélérer la recherche et le développement.