Apple a décidé de ne plus révéler le nombre d’appareils (iPhone, iPad, Mac) qu’il parviendra à vendre sur un trimestre donné, preuve supplémentaire que le renouvellement continu des appareils ne constitue plus un modèle de choix pour la firme américaine.
Apple : 23% de bénéfices en 2018
Apple continue d’enchanter ses investisseurs est ses fans. Sur le trimestre terminé le 30 septembre 2018, la firme de Tim Cook a réalisé un chiffre d’affaires de 62,9 milliards de dollars, soit 20% de plus que sur la même période en 2017. Et sur l’ensemble de l’année fiscale 2018 (qui se termine le 30 septembre pour Apple), la firme a réalisé un chiffre d’affaires de 265,5 milliards de dollars, dont 59,5 milliards de dollars (23%) de bénéfices.
Fait intéressant : si la marque à la pomme a pu réaliser de telles performances, ce n’est pas tant grâce à un nombre impressionnant d’appareils vendus. Alors que les consommateurs gardent leurs iPhone plus longtemps (et les différents procès pour obsolescence programmée ont sans doute favorisé le phénomène), Apple est parvenu à vendre chacun de ses appareils plus cher. Sur le dernier trimestre, un iPhone s’est vendu l’équivalent de 693 euros en moyenne, contre 540 euros un an plus tôt.
Apple : les « services » en forme comme jamais avant
Les vraies locomotives de la « machine Apple » sont aujourd’hui les « services », tels l’App Store, Apple Pay, iCloud et Apple Music. En effet, une fois que le consommateur a adopté l’écosystème Apple, et tant qu’il n’en sort pas, la firme percevra un certain pourcentage sur chaque achat d’application, chaque transaction par Apple Pay et chaque mois d’abonnement à Apple Music. Additionnés, ces revenus ont représenté une bagatelle de 10 milliards de dollars au dernier trimestre, du jamais vu !
N’oublions pas non plus qu’en 2017, les ventes de smartphones ont baissé pour la première fois depuis leur apparition sur le marché. Ce phénomène touche tous les pays et tous les fabricants. De plus, des difficultés économiques traversent actuellement plusieurs grands marchés (en termes de population), tels que l’Inde, le Brésil, la Russie et la Turquie, empêchant d'y vendre plus.