Arnaque : attention au faux mandat SEPA

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 1 mars 2022 à 15h39
Entreprises Arnaques Tentatives Virement
@shutter - © Economie Matin
13 moisLe client indûment débité a 13 mois pour se faire rembourser et la banque doit le faire sous huit semaines, sans pouvoir exiger qu'il porte plainte.

Cela faisait quelques semaines que je n’avais pas déclenché l’alerte arnaque mais là, ça s'impose.

Le paiement par virement de plus en plus répandu

S’il vous arrive d’autoriser un virement bancaire par mail, alors, dressez attentivement l’oreille.
En réalité, cela concerne tout le monde, car tout le monde a un moment ou un autre a déjà reçu, et recevra encore demain des mandats de prélèvements vierge, à compléter à et renvoyer à l’expéditeur.

Basiquement, cela peut être l’école des enfants, une association sportive, qui vous réclament un mandat de prélèvement SEPA. Mais cela peut tout aussi bien être une PME comme le chauffagiste par exemple, et même parfois de grosses entreprises.

L’arnaque est la suivante, et elle est pour l’instant difficile à parer.

Méfiance sur les mandats SEPA

Vous recevez donc par mail un courrier d’inscription à une salle de sport par exemple. Dans le courrier, il vous est demandé de remplir le mandat SEPA, et de le renvoyer soit par mail en le scannant, soit, par courrier. Soyons clairs : l’immense majorité des gens font une photo du document, et la renvoient à l’expéditeur

Sans le savoir, ils viennent de mettre la main ou le pied dans un piège infernal. En réalité, le mandat qu’ils ont reçu et rempli est un faux. Mais le mail qui l'accompagnait, est un vrai ! Pensant donc cotiser, payer, à un vrai fournisseur de bien ou de service, ils autorisent un escroc à prélever de l’argent sur leur compte.

Pensez à bien lire tout document avant de le signer

Bien souvent, on ne découvre le problème, l’arnaque, que très tard, après un ou plusieurs prélèvements frauduleux. Sauf si la banque a bloqué les virements qu’elle considère comme suspects.

Le conseil du jour est donc simple : relisez les mandats que l’on vous envoie. Et surtout, une fois rempli et expédié, contactez celui qui vous l’a envoyé afin d’être sûr que tout est OK.

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Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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