La BCE, Banque Centrale Européenne, continue son projet de renforcement des valeurs liquides contre la fraude et la contrefaçon. C’est dans cette optique que les billets de banque subissent, depuis quelques années, un gros lifting : de nouvelles mesures de sécurité sont intégrées à la création des billets en euro. C’est au tour des 50 euros de s’y coller.
Le billet de 50 euros rejoint la série « Europe »
La nouvelle version du billet de 50 euros ne va pas changer radicalement les habitudes des Français et de leurs concitoyens européens : la couleur, très reconnaissable, du billet le plus répandu dans l’Union Européenne reste la même. Il est et sera toujours jaune ocre avec des nuances d’orange.
Ce qui change, dans les faits, seule la BCE le sait : comme les billets de 5, 10 et 20 euros, qui ont déjà subi leur lifting, le billet de 50 euros va rejoindre la nouvelle série « Europe » qui rend plus difficile sa contrefaçon. Parmi les nouveautés il y a, bien évidemment, le portrait d’Europe, personnage de la mythologie grecque, qui donne le nom à la série (et au continent).
Le nouveau billet de 50 euros sera mis en circulation le 4 avril 2017.
Lutter contre la fraude qui reste, malgré tout, réduite
La BCE et les banques centrales nationales, qui se chargent de la production des billets, veulent de plus en plus réduire la fraude qui frappe encore et toujours l’argent liquide. Bien que désormais la grande majorité des fraudes ciblent la carte bancaire (415 millions d’euros par an en France), les faussaires sont toujours à l’oeuvre. En moyenne 10 millions d’euros de faux billets sont identifiés et détruits chaque année par la Banque de France dans l’Hexagone.
Manque plus que les billets de 100 et 200 euros à changer et le tour sera joué : les billets de 500 euros sont voués à disparaître afin de lutter contre le marché noir, la fraude fiscale et la corruption.