Avoir un bon niveau en français, que ce soit à l'écrit ou à l'oral, est un critère indispensable pour les employeurs au moment de l'embauche. Des lacunes dans ce domaine, c'est une perte de crédibilité pour l'entreprise.
76% des employeurs se disent confrontés aux lacunes de leurs salariés dans le domaine de l'expression écrite et orale en français. Un enjeu capital pour l'entreprise : bien parler ou bien écrire en français est un enjeu de réputation, d'image de marque, mais aussi de productivité. Il faut savoir s'exprimer clairement vis-à-vis des clients et des fournisseurs : selon une étude Ipsos pour le Projet Voltaire, un organisme de formation en orthographe, 93% des décideurs pensent que les lacunes en français entament la crédibilité de leur entreprise. Pour 77% d'entre eux, elles pèsent sur la productivité. Et 65% déplorent leur effet négatif sur les performances financières…
Question d'image de marque
Bref, le français, c'est du sérieux. Et les candidats doivent impérativement savoir bien s'exprimer à l'oral comme à l'écrit : à 69%, c'est un critère déterminant lors des entretiens d'embauche, tout comme la qualité de l'orthographe (59%), devant l'expérience professionnelle (46%) et la formation (35%). Seuls la motivation du prétendant (87%) et le savoir-être (81%) sont des critères plus importants.
Les lacunes en français ne sont pas tolérées
Il faut tout de même savoir que 8 recruteurs sur 10 écarteront les candidats qui ont des lacunes à l'écrit en français (contre 30% pour l'anglais). 73% de ceux qui ont des problèmes pour s'exprimer correctement seront écartés, contre 33% en anglais. Près de 90% des employeurs estiment qu'il est essentiel d'avoir une bonne expression écrite et orale dans le contexte de sortie de crise sanitaire. Pour les entreprises, il est vital de savoir s'exprimer clairement dans les e-mails, au téléphone ou encore en visio-conférence.