Airbnb, Abritel, Booking.com, HomeAway… De nos jours, les plateformes permettant de louer son bien immobilier à courte durée ne manquent pas. Pour autant, est-ce réellement aussi simple ?
Selon la nature du logement, la loi impose des règles différentes, qui peuvent rapidement être perçues comme des contraintes aux yeux de certains propriétaires désireux de se lancer dans la location à courte durée.
Mettre en ligne son annonce, une tache pas si simple
La mise en ligne de son annonce sur les différentes plateformes est la première étape lorsque l’on décide de louer son bien. Mais pour optimiser ses chances de trouver un locataire, plusieurs points cruciaux sont à respecter lors de la rédaction de l’annonce. Ne pas mentir sur la description, choisir des photos valorisantes, et soigner la présentation de l’annonce sont autant de détails qui paraissent évidents mais qui ont leur importance. De la même manière, faire fluctuer le prix du bien selon les périodes de l’année plutôt que d’imposer un prix fixe a tendance à maximiser les chances du propriétaire de réussir à louer son bien. Enfin, répondre à tous les commentaires, même les négatifs, de façon polie mais ferme, peut s’avérer être un réel plus dans l’optique de clarifier certains points non compris par les internautes.
Les obligations fiscales propres au secteur
Une fois le bien mis en location, d’autres impératifs apparaissent alors. Souvent méconnues, les différentes obligations fiscales imposées aux propriétaires peuvent parfois s’avérer effrayantes. En effet, ils sont encore trop peu nombreux à savoir que les loyers encaissés et gains perçus sur les plateformes de location doivent être intégrés dans les déclarations de revenus. Il existe deux régimes : le régime réel et le régime Micro Bic, qui permet de bénéficier d’un abattement forfaitaire de 50 % sur les recettes déclarées, dans la limite du plafond de 33 200 €.
Un récent décret (avril 2017) permet désormais aux collectivités locales de contraindre les propriétaires à se déclare en mairie, pour les villes de plus de 200 000 habitants. L’objectif ? Vérifier qu’ils n’excèdent pas la durée limite légale de 120 jours par an, pour les résidences principales. Entre la mise en ligne de l’annonce et la problématique fiscale, la gestion du bien locatif engendre de nombreuses contraintes pour le propriétaire. Parmi les aspects à prendre en compte : remise des clés, accueil, ménage… C’est dans cette optique que fleurissent, sur le marché, de nouvelles start-ups, qui révolutionnent le secteur en prenant tout en charge, et soulagent ainsi le propriétaire des nombreuses démarches liées à la gestion locative de courte durée.