Le Conseil constitutionnel a rejeté jeudi le compte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012. L’ancien candidat UMP, dont les frais engagés pour sa campagne ne pourront pas être remboursés par l’État, a annoncé dans la foulée sa démission du Conseil. Jean-François Copé, secrétaire de l'UMP a lancé une « grande souscription nationale » pour couvrir les frais.
L’UMP doit renflouer ses caisses. Suite au rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel, le principal parti d’opposition, déjà lourdement endetté, se trouve désormais privé de la subvention de l’État de 10,6 millions d’euros.
« UMPthon »
Jean-François Copé, secrétaire général de l’UMP, a lancé hier un appel aux dons afin de couvrir les frais engagés lors de la campagne présidentielle de 2012. « J’appelle les Françaises et les Français, qui ne partagent pas forcément toutes nos idées mais qui considèrent indispensable, vital même, qu’un grand parti de droite et du centre s’attelle à préparer l’avenir des enfants de France, à répondre à la grande souscription nationale que je vais lancer », a-t-il déclaré au siège de l’UMP.
Nicolas Sarkozy devra également rembourser au Trésor public une avance forfaitaire de 150 000 euros ainsi que les 363 615 euros correspondant au dépassement du plafond des dépenses.
Si les 315 000 militants encartés du parti donnent chacun 35 euros en moyenne, les comptes de l’UMP pourront être renfloués, a déclaré Catherine Vautrin, trésorière du parti. En 2012, le montant des dépenses électorales de Nicolas Sarkozy – plus de 22 millions – dépassait de 2,1%, le plafond autorisé.