Décidément, les informations dont elle privait ses clients lui auront coûté cher…
Double amende
La Banque Postale s’est fait à nouveau épingler, pour ne pas avoir suffisamment informé ses clients des risques encourus en plaçant leur agent sur un produit d’épargne particulier.
La Banque Postale avait déjà été sanctionnée par l’Autorité des marchés financiers, en lui infligeant une amende d’1,5 million d’euros. Cette fois, c’est l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) qui la rappelle à l’ordre. Avec à la clef une nouvelle amende, bien plus salée, de 5 millions d’euros !
Pas assez informés
Mais qu’a donc bien pu faire l’établissement bancaire ? Faire, ou ne pas faire. En l’occurrence, ses conseillers n’ont pas prévenu leurs clients des pertes liées au rachat, avant leur échéance, de contrats d'assurance-vie en unités de compte adossées aux fonds communs de placement (FCP) Progressio.
« Il apparaît que le recueil des informations auprès des clients était lacunaire. [...] Les exigences relatives au devoir de conseil n'étaient pas correctement satisfaites », conclut la commission des sanctions de l'ACPR.