Facebook se plie à la demande et teste un bouton « J’aime pas »

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 9 février 2018 à 5h50
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40 MILLIARDS $Le chiffre d'affaires de Facebook a atteint 40 milliards de dollars en 2017.

Si Facebook a créé une véritable tendance, le fait « d’aimer une page », qui a été repris un peu partout sur les réseaux sociaux et est même devenu une expression courante chez les plus jeunes, « liker », les utilisateurs ont toujours demandé son opposé. Un bouton « dislike » qui serait le penchant négatif du « like » et qui se traduirait, en français, par un « j’aime pas ».

Facebook préfère les interactions positives

La demande pour un bouton « j’aime pas » est récurrente chez les utilisateurs de Facebook mais Mark Zuckerberg avait déclaré qu’il n’existerait probablement jamais. Facebook a décidé de construire les interactions de façon positive et n’a introduit les émotions que depuis quelques années avec la possibilité d’adorer, de dire que l’on est triste ou bien d’annoncer son énervement.

Le scandale des fake news et autres problèmes de harcèlement semble toutefois avoir contraint Facebook à revoir sa copie. Plusieurs utilisateurs ont en effet identifié un bouton « downvote » sur leur application Facebook aux Etats-Unis. Un test qui a été confirmé par la firme de Menlo Park qui toutefois nie lancer un bouton « J’aime pas ». Sauf qu’entre ce que veut Facebook et ce que vont faire les utilisateurs il y a une véritable différence.

Identifier plus facilement les publications à problèmes

Le bouton « downvote » ne fait pas partie des « réactions » de Facebook : en cliquant sur lui l’utilisateur va tout simplement cacher le commentaire et peut envoyer un commentaire en retour à Facebook. Il peut ainsi prévenir le réseau social que le commentaire est offensant, trompeur…

Il est évident que Facebook tente ici de rallier les utilisateurs à sa cause contre les Fake News et le harcèlement : en leur permettant de dire leur ressenti négatif sur les commentaires il peut identifier plus rapidement les posts à problèmes ainsi que les utilisateurs les plus dangereux.

Pas encore de bouton « dislike » sur le réseau social, donc, mais quelque chose qui s’y rapproche et qui pourrait lui ouvrir la voie.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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