Facebook : jusqu’où ira la chute ?

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Par Elisabeth Guedel Modifié le 22 mai 2012 à 8h17

Eco Digest du 22 mai 2012 (1) – Début de semaine douloureux pour Facebook. La deuxième journée de cotation a enfoncé l’action vers les 34 dollars, 4 dollars de moins que son prix d’introduction. Le titre a perdu 11 % de sa valeur en une seule séance. Une dégringolade d’autant plus remarquée que la séance a été bonne pour bon nombre de valeurs ce lundi sur le Nasdaq. En une journée, la fortune de Mark Zuckerberg a fondu de 2,2 milliards de dollars (1,7 milliards d’euros). Morgan Stanley, la banque qui a mené l’introduction en bourse, est très critiquée. Il lui est notamment reproché d’avoir surestimé le prix de l’action dès le départ. Finalement, FB ne valait peut-être pas 38 dollars. Nombreux petits actionnaires sont maintenant tentés de revendre leurs titres, par peur que la chute continue cette semaine. Mais leurs conseillers leur suggèrent d’attendre au moins 2 semaines avant de passer à l’acte car trop tôt, ils risquent d’être exclus des nouvelles introductions en bourse. Conseil de “friend”...

- Chez Air France, les fuites dans la presse embarrassent. La compagnie aérienne dément les informations publiées depuis dimanche, à savoir la suppression de 5.000 emplois d’ici 2015. Mais le démenti semble porter sur le nombre (5.000), pas sur l’information elle-même (suppression de postes). Jeudi, le PDG d’Air France, Alexandre de Juniac, présentera les grandes lignes de sa stratégie pour les 3 ans à venir lors d’un comité central d’entreprise. L’occasion d’en savoir davantage sur la réduction éventuelle de postes. Air France s’est donnée jusqu’à 2015 pour économiser 2 milliards d’euros et pour redevenir compétitive face à ses concurrents British Airways et Lufthansa.

Ryanair, de son côté se porte bien, très bien même. La compagnie aérienne irlandaise low-cost annonce des bénéfices net de 503 millions d’euros, en hausse de 25 % sur un an, un record. Chiffres étonnants alors que le secteur a souffert de la flambée des prix du pétrole. 75,8 millions de passagers ont emprunté Ryanair en 2011, 5 % de plus que l’année précédente. Ils devraient être encore plus nombreux l’an prochain, selon la compagnie. Le low-cost a de l'avenir. Toutes les compagnies aériennes qui possèdent une flotte à bas coûts, y compris Air France, envisagent de la développer.

Pour les agences de voyages, l'hiver a été un peu rude. Les réservations ont baissé de 4 % entre novembre et avril, et les départs réels ont reculé de 3 % côté voyageurs, 5 % côté business. Crise grecque oblige, le chiffre d'affaires des départs vers Athènes a chuté de 34 % rien qu'en avril. Vers la Tunisie en revanche, c'est reparti : +26 % de départs... un hiver doux après le Printemps des révoltes dans la région.

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