En décembre, la somme de 6 millions de dollars avait été évoquée. Patatras ! La femme de chambre qui accusait Dominique Strauss-Kahn de l’avoir violée dans une chambre de l’hôtel Sofitel à New-York ne se serait vue verser « que » le quart de cette somme, soit 1,5 millions. C’est du moins ce qu’affirme le Journal du Dimanche publié hier. Mieux, ce montant aurait été confirmé dans l’entourage de DSK, alors que celui de 6 millions avait été catégoriquement démenti par les intéressés.
Les deux parties ont finalement scellé un accord en décembre dernier après des mois de négociation, mettant ainsi fin aux poursuites pour agression sexuelle dont DSK faisait l’objet aux Etats-Unis. Comme d’habitude dans ce genre de transactions, une somme d’argent versée par l’agresseur présumé à sa victime présumée en guise de dédommagement permet à la justice américaine de clore le dossier à l’amiable.
À cette somme, il faut ajouter les indemnités qu'a versé à Nafissatou Diallo le New York Post, un tabloïd qui l'avait taxée de « hooker » (« pute »).
Même si l’ex-femme de chambre vient d'emménager dans une luxueuse résidence et va pouvoir, grâce à cet argent, offrir une meilleure vie à sa fille –« I want a better life for my child », aurait-elle dit au moment d’apposer sa signature en bas de l’accord dans le tribunal du Bronx à New-York-, elle ne va pas pouvoir garder l'intégralité du chèque pour elle. Elle doit en effet régler ses avocats, qui la défendent depuis plus d’un an et demi : 30% de la somme leur seront donc versés illico presto.
De son côté, DSK pourrait avoir besoin de contracter un emprunt auprès d'une banque ou auprès d'Anne Sinclair, son ex-femme, pour s'acquitter de cette somme.