Les plus modestes plus susceptibles d’être victimes d’AVC, selon une étude

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Par Paul Laurent Modifié le 9 février 2022 à 17h42
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11%Les plus aisés ont un risque de 11% inférieur aux plus pauvres de mourir dans l'année qui suit leur AVC

Une étude publiée mercredi 9 février 2022 par le ministère de la santé montre que les personnes les plus modestes ont plus de risques que les plus riches d’être victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC).

Des risques plus élevés

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) a publié, mercredi 9 février 2022, une étude sur la survenue des AVC, leur fréquence, leur prise en charge et les séquelles subies selon le niveau de vie des personnes concernées. Selon l’étude, « la fréquence de survenue d’un accident vasculaire cérébral parmi les personnes appartenant aux 25% les plus modestes est 40 % plus élevée que parmi celles appartenant aux 25 % les plus aisées ».

Selon l’âge des personnes, les disparités entre les deux niveaux de vie sont plus ou moins grandes. Si avant 45 ans, les disparités sont faibles, elles sont les plus marquées entre 45 et 64 ans. Entre ces deux âges, les plus modestes ont deux fois plus de chances de subir un AVC par rapport aux plus aisés. Au-delà de 85 ans, le risque d’AVC est égal quel que soit le niveau de vie de la personne.

Des séquelles plus fréquentes chez les plus pauvres

« Appartenir aux 25 % des personnes les plus modestes augmente le risque de 22 % de paralysie qui persiste au-delà de 24 heures. De même pour les troubles du langage où le risque est accru de 11 % chez les plus modestes par rapport aux personnes appartenant aux 25% les plus aisées », explique l’étude de la DREES. En plus de cela, il y a moins de chance d’être pris en charge dans une unité neuro-vasculaire pour les personnes les plus âgées et les plus modestes.

Si 27% des patients décèdent dans l’année qui suit leur AVC, cela dépend de la forme d’AVC (ischémique ou hémorragique). Ainsi, 41% des personnes atteintes d’un AVC hémorragique décèdent dans l’année qui suit l’incident. Tandis qu’il n’y a que 23% des gens qui décèdent après un AVC ischémique. Mais de manière générale, les plus aisés ont un risque de 11% inférieur aux plus pauvres de mourir dans l’année qui suit leur AVC.

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