Vendanges : la récolte 2013 sera meilleure qu’en 2012, mais moins bonne qu’en 2011

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Par Jean-Baptiste Giraud Publié le 7 octobre 2013 à 14h57

Mauvais temps au printemps, orages, champignons destructeurs : le sort s'est acharné cette année contre les vignes françaises, aussi bien dans le bordelais qu'en Bourgogne ou dans d'autres régions viticoles. Conséquence, le ministère de l'Agriculture s'attend à une récolte de 3 % inférieure à la moyenne de ces quatre dernières années, soit 44,1 millions d'hectolitres. Les professionnels, eux sont même encore moins optimistes, espérant seulement dépasser les 43 milions d'hectolitres.

2013 en hausse de 5 à 7 % par rapport à 2012

Catastrophe ? Pas forcément ! Déjà en 2012, la récolte avait été très faible, à 40,6 millions d'hectolitres, le plus bas volume depuis... 1991. 2013 est donc meilleure en volume. Surtout, la faiblesse de la récolte de l'an dernier avait eu pour conséquence des tensions sur les prix, du moins pour les vins les plus nobles, rattrapant voire surpassant parfois le manque à gagner des producteurs. En 2011, une récolte abondante, 50,2 millions d'hectolitres,, qui aurait pu avoir du mal à trouver un marché, avait en fait permis de compenser la faiblesse de la production chez nos voisins italiens et espagnols (-12 et -18 %) victimes d'intempéries.

2013, année exceptionnelle pour les vins rouges ?

Car bien évidemment, le problème pour les producteurs n'est pas tant le volume, que la qualité du raisin récolté. Certaines vendanges pourraient être déclenchées précocément pour préserver les raisons de la pourriture grise qui menace, dans les régions frappées par les intempéries en ce début d'automne. Dans le Beaujolais, où les récoltes ont commencé fin septembre, on affirme ainsi que l'année devrait être "très bonne, voire excellente". Difficile de dire le contraire pour un vin qui sera commercialisé dans quelques semaines, jusqu'au Japon, sous l'appelation Beaujolais Nouveau.... D'autres viticulteurs affirment que le temps de l'année 2013, plus frais que les années, précédentes, se rapproche de celui d'excellents millésimes des années 70 ou 80, et qu'il rpofitera particuliérement aux vins rouges

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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