Dans le monde contemporain, choisir un nom de domaine est devenu une étape clé pour une entreprise qui se lance. Mais attention, cela peut parfois réserver des surprises ! Entre extensions improbables, changements de noms insolites et caractères spéciaux, le web regorge d’anecdotes curieuses, comme le révèle cette étude réalisée par l’agence Kernix.
Quand les entreprises françaises jonglent avec leurs noms de domaine

Des choix stratégiques... ou risqués ?
Si vous pensiez que toutes les entreprises choisissent simplement un « .fr » ou un « .ccom », détrompez-vous ! Bien sûr, 63% des entreprises françaises optent pour le « .fr » et 33% pour le « .com », mais il existe une myriade d'autres extensions tout aussi surprenantes. Certaines entreprises locales préfèrent des extensions comme « .corsica » ou « .alsace », tandis que d'autres se tournent vers des domaines plus spécifiques à leur activité comme « .studio » ou « .golf ». Les entreprises à l'âme régionale, comme celles de Bretagne, affectionnent particulièrement le « .bzh ».
Et pour ceux qui aiment vraiment se démarquer, il est possible de créer sa propre extension de domaine. Ainsi, des marques comme BNP Paribas ou Cuisinella ont investi dans des extensions personnalisées, un luxe qui coûte 220.000 euros en moyenne ! C'est un choix qui ne manque pas d’audace, mais qui n'est pas accessible à toutes les bourses. On imagine mal la petite épicerie du coin s'offrir un « .epicerie ».
Le casse-tête des noms et des accents
Et que dire des caractères spéciaux comme les accents et cédilles ? Plus de 300 entreprises françaises ont osé inclure ces caractères spéciaux dans leurs noms de domaine. Entre « françoise-paris.com » et « yoü.fr », les accents ajoutent un charme indéniable, mais causent aussi bien des maux de tête aux systèmes informatiques. Les noms de domaine comportant des accents sont convertis en formats peu sympathiques comme « xn--yo-yka.fr », et l'interopérabilité avec certains logiciels devient un véritable défi.
Les entreprises se lancent aussi dans des changements de noms parfois déroutants. En 2024, plus de 3.000 entreprises ont décidé de modifier leur nom de domaine, souvent en supprimant les traits d'union. Mais attention, certains choix peuvent être risqués ! Supprimer un ancien domaine peut entraîner la réappropriation par des cybercriminels, avec des conséquences potentiellement embarrassantes pour l'image de l'entreprise. Imaginez voir votre ancien nom de domaine transformé en site de paris en ligne... Un coup dur pour la réputation !