Le 24 septembre 2025, le gouvernement français a attribué à TotalEnergies et RWE l'appel d'offres pour la construction du parc éolien en mer « Centre Manche 2 ». Situé à 40 kilomètres des côtes normandes, ce projet représente un investissement de 4,5 milliards d'euros et constitue le plus grand investissement de TotalEnergies en France depuis trois décennies. Prévu pour une mise en production en 2033, il vise à produire 6 térawattheures d'électricité par an, soit l'équivalent de la consommation de plus d'un million de foyers.
Un projet d'envergure pour la transition énergétique
Le parc « Centre Manche 2 » sera installé au large de la baie de Seine, à proximité du parc « Centre Manche 1 ». Avec une capacité de 1,5 gigawatt, il deviendra le plus puissant parc éolien offshore de France, indique un communiqué de presse publié par le ministère de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique. Ce projet s'inscrit dans la stratégie énergétique nationale visant à atteindre une capacité de production éolienne en mer de 18 gigawatts d'ici 2035.
Le consortium Cotentin Energies Marines
Le consortium retenu, Cotentin Energies Marines, est composé de TotalEnergies et RWE. TotalEnergies, acteur majeur de l'énergie, et RWE, leader mondial de l'éolien en mer, unissent leurs expertises pour ce projet ambitieux. Cependant, RWE a exprimé le souhait de se retirer du projet, sous réserve de l'accord des autorités françaises, laissant TotalEnergies poursuivre le développement avec un éventuel nouveau partenaire.
Retombées économiques et sociales pour la Normandie
Ce projet devrait générer des retombées économiques significatives pour la région Normandie. Jusqu'à 2 500 personnes seront employées pendant les trois années de construction, et TotalEnergies s'engage à proposer 500 000 heures de travail à des apprentis et à des personnes en situation d'insertion professionnelle, a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
Défis et perspectives d'avenir
Malgré les avantages, le projet « Centre Manche 2 » fait face à plusieurs défis. Les coûts de construction ont augmenté, et la sortie éventuelle de RWE du consortium pourrait compliquer le développement. Néanmoins, ce projet reste un symbole fort de l'engagement de la France dans la transition énergétique et pourrait servir de modèle pour d'autres initiatives similaires en Europe .
