Choses dites, choses faites. Donald Trump, tout juste investi comme 47e Président des États-Unis le 20 janvier 2025, a frappé fort en annonçant un état d’urgence énergétique. Son objectif : relancer les énergies fossiles, de quoi provoquer l’ire des associations, des États et des institutions.
Énergie : qu’est-ce que l’état d’urgence décrété par Trump ?
Lors de son investiture le 20 janvier 2025, Donald Trump a annoncé un programme énergétique centré sur les énergies fossiles allant jusqu’à déclarer « l’état d’urgence énergétique » et retirer les États-Unis de l’accord de Paris.
« Nous allons forer, forer, forer » annonce Trump
« Nous allons forer, forer, forer », a exclamé Donald Trump devant ses partisans lors de son discours d’investiture le 20 janvier 2025. Un verbatim qui résume la politique énergétique qu’il souhaite mettre en œuvre : favoriser le développement des hydrocarbures, en levant notamment l’interdiction de nouveaux forages offshore sur plus de 2,5 millions de kilomètres carrés.
L’objectif affiché est ambitieux. Donald Trump promet de réduire de moitié les prix de l’énergie et d’abaisser le prix du gallon de carburant sous la barre des 2 dollars. Il s'engage : « Les États-Unis redeviendront une nation manufacturière, et nous aurons quelque chose qu'aucune autre nation manufacturière n'aura jamais, à savoir la plus grande quantité de pétrole et de gaz. »
Retrait de l’accord de Paris
Bien évidemment, une telle politique énergétique s'accompagne, ou plutôt ne peut être effective pour les États-Unis, tout en restant liée à ses engagements définis dans l'accord de Paris. De fait, Donald Trump, dans l'un de ses premiers décrets signés à la Maison Blanche, a officialisé le retrait des États-Unis de l’accord de Paris. Une décision qui devrait être effective d’ici un an.
Le président s’oppose également à d’autres politiques climatiques, notamment les incitations fédérales pour les véhicules électriques. « Je vais tenir ma promesse auprès des constructeurs automobiles américains », a-t-il affirmé. Il souhaite ainsi redonner aux Américains le choix d’acheter des véhicules thermiques, tout en réduisant les réglementations sur les émissions polluantes, une politique diamétralement opposée à celle de son prédécesseur Joe Biden, et à celle de l'Union européenne en somme...