X (ex-Twitter) : Elon Musk promet une prime mais ne la verse pas

Voilà une affaire qui risque d’écorner encore un peu plus la réputation d’Elon Musk. Le milliardaire désormais à la tête de X, anciennement Twitter, a une nouvelle fois créé le scandale au sein de ses équipes. La raison ? Une promesse de prime faite au moment du rachat du réseau social… qu’Elon Musk n’a tout simplement pas versée.

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 26 décembre 2023 à 8h49
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44 MILLIARDS $Elon Musk a dépensé 44 milliards de dollars pour racheter Twitter.

Twitter : Elon Musk promet mais ne délivre pas

Lorsqu'Elon Musk a pris les rênes de Twitter, rebaptisé X, pour la modique somme de 44 milliards de dollars, il avait, semble-t-il, fait une promesse à ses employés. Alors que des centaines de salariés quittaient le navire et qu’Elon Musk en licenciait près de la moitié en quelques mois, ceux qui seraient restés auraient eu droit à une prime. Un an plus tard, il était l’heure de payer.

Mais la réalité a pris un tournant inattendu. Elon Musk n’a pas payé. Et les salariés, justement, ont saisi la justice qui a tranché en cette fin de décembre 2023. « Schobinger a invoqué une réclamation pour rupture de contrat qui est valide en vertu de la loi californienne. Il allègue que Twitter a promis verbalement de verser à chaque employé une partie de la prime envisagée », a tranché le juge Vince Chhabria.

Encore un scandale pour le Twitter d’Elon Musk

Le milliardaire sud-africain risque de devoir payer, et très cher. Si les sommes n’ont pas été dévoilées, et que X (ex-Twitter) peut faire appel de la décision, ce seraient plusieurs millions de dollars qu’Elon Musk devrait à ses salariés… et ce depuis la fin du premier trimestre 2023.

Or, si Twitter est contraint de payer, ça ajouterait encore de l’incertitude quant à l’avenir du réseau social. Ce dernier aurait perdu plus de 50% de sa valeur en un an, et les déclarations régulièrement critiquées de son propriétaire ont conduit à la perte de milliards de dollars en publicité. Les marques, en effet, ne veulent plus apparaître à côté des messages de haine et de désinformation qui se multiplient.

D’ailleurs, Twitter est sous enquête de la Commission européenne à ce sujet… avec un réel risque d’être interdit en Europe.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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