Une voiture française en tête du marché automobile électrique en janvier

Le marché automobile français a démarré l'année 2024 sur une note positive, affichant une croissance de 9,2 % par rapport à janvier de l'année précédente, avec 122.285 voitures particulières immatriculées. Cette hausse intervient malgré un contexte marqué par les séquelles des pénuries de puces électroniques et des problèmes logistiques qui avaient affecté le secteur en 2023, ainsi que par des niveaux de vente toujours inférieurs à ceux d'avant la crise sanitaire.

Début d'année prometteur pour le marché automobile

Le dynamisme observé le mois dernier est en partie dû aux efforts des constructeurs pour rattraper les retards de livraison, notamment au sein du groupe Stellantis, et aux adaptations des consommateurs face aux évolutions des règles fiscales, en particulier l'ajustement du bonus écologique.

Malgré le durcissement des conditions d'attribution du bonus écologique, le marché des véhicules électriques a conservé une part significative, représentant 16,4 % des immatriculations en janvier 2024, contre 13,1 % à la même période l'an dernier. Cette performance, bien que légèrement inférieure aux chiffres record de la fin de l'année 2023, témoigne de la résilience du secteur face aux changements réglementaires.

La Peugeot e-208 a pris la tête des ventes dans cette catégorie, avec une augmentation notable de 62,9 % en un an, suivie par la Dacia Spring et la Tesla Model 3, ces dernières bénéficiant probablement des commandes passées avant l'application des nouvelles règles. Le leasing social, introduit en janvier, ainsi que le maintien du bonus pour certains modèles, ont également contribué à soutenir la demande.

Les voitures électriques gardent le cap

La préférence des Français pour les différentes sources d'énergie montre une tendance à la diversification, avec l'essence en tête (34,1 % des ventes), suivie par les véhicules hybrides (17,2 %) et électriques (16,4 %). La progression du GPL, qui représente maintenant 5,1 % du marché, souligne également l'intérêt croissant pour des alternatives moins polluantes. Cette tendance reflète les préoccupations environnementales des consommateurs ainsi que leur réponse aux incitations fiscales favorisant les technologies plus propres.

La croissance des ventes en janvier, soutenue par une demande robuste pour les véhicules électriques malgré la réduction des aides gouvernementales, signale un intérêt soutenu pour des options de mobilité plus durables. Les constructeurs et les consommateurs semblent néanmoins naviguer avec prudence dans un environnement en mutation qui cherche à promouvoir la transition énergétique dans le secteur automobile.