Le travail le dimanche, une des réformes phare d’Emmanuel Macron alors qu’il était encore ministre de l’Economie, a été massivement adopté en France. Plusieurs grands groupes ont décidé d’ouvrir le dimanche, sur la base du volontariat de leurs salariés, afin de gonfler leur chiffre d’affaires. Et ça marche ! Sauf que les syndicats veillent au moindre écart.
Les Galeries Lafayette ne respecteraient pas l’accord
Les Galeries Lafayette avaient trouvé un accord pour ouvrir le dimanche à Paris dans le cadre de la Zone Touristique Internationale qui a été créée dans la Capitale. Un accord qui permet aux touristes de faire leur shopping même le dimanche et qui permet aux travailleurs de gonfler leurs revenus mensuels, le dimanche étant payé plus et donnant droit à des compensations.
L’accord prévoit une ouverture entre 11 heures et 19 heures du magasin de Paris. Signé en mai 2016 il ne serait pas tout à fait respecté selon le syndicat SCID (Syndicat du Commerce Indépendant et Démocratique) qui, de son côté, n’avait pas accepté l’accord (passé du fait de la signature de deux syndicats majoritaires).
Les clients autorisés à entrée à 19 heures ?
Selon le SCID, la situation est simple : le magasin Galeries Lafayette de Paris autorise les clients à entrer jusqu’à 19 heures le soir. Logiquement, la direction n’autorise aps les clients à rentrer pour les faire sortir de force quelques secondes plus tard : en fait les clients peuvent faire leurs achats.
Du coup, c’est simple : le SCID accuse les Galeries Lafayette de faire travailler les caissiers ainsi que les personnes chargées des détaxes plus longtemps que la limite fixée de 19 heures. Une violation de l’accord signé en mai 2016.
Le SCID a donc saisi la justice et le Tribunal de Grande Instance de Paris devra juger l’affaire le 16 janvier 2018. Surtout que, selon le SCID, la solution est simple : interdire l’accès au magasin à 18h30 plutôt que 19 heures ce qui laisserait aux caissiers 30 minutes pour finir les tâches en cours.