Et si les vacances d’été ne s’arrêtaient pas tout à fait à la rentrée ? Tandis que le rythme du travail reprend son emprise, certains leviers permettent de prolonger les bienfaits des congés estivaux. Entre hygiène de vie, organisation professionnelle et bien-être mental, il est possible de transformer l’été en une ressource durable pour la reprise.
Rentrée 2025 : comment prolonger les bienfaits de l’été au travail
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Published on 30 août 2025 18h00
30Pour une meilleure gestion du stress, l'OMS recommande 30 minutes d'exercice physique par jour.
Le mois d’août touche à sa fin, et avec lui, l’insouciance qui accompagne souvent les longues journées d’été. Pourtant, en cette période de rentrée marquée par la reprise du travail, il est encore temps d’intégrer les vacances dans son quotidien. Alors que les agendas se remplissent à nouveau, préserver l’équilibre acquis pendant l’interruption estivale devient un véritable enjeu de santé mentale et physique. Des études récentes démontrent d’ailleurs que les effets positifs d’un congé bien vécu peuvent perdurer plusieurs semaines, à condition de respecter certaines pratiques.
Adapter sa rentrée pour prolonger l’esprit de l’été
Dès les premiers jours de reprise, l’organisation de la rentrée peut jouer un rôle déterminant dans la manière dont le retour au travail est vécu. Selon RTL, anticiper certaines tâches administratives ou logistiques permet d’atténuer le stress lié à l’urgence. Il s’agit d’envoyer un signal d’apaisement au cerveau, en l’aidant à percevoir la reprise comme un processus progressif plutôt qu’un choc frontal.
Par ailleurs, maintenir des activités extérieures simples, comme la marche ou le vélo, favorise une transition plus fluide. Toujours selon RTL, s’exposer à la lumière naturelle chaque jour, même brièvement, prolonge les effets bénéfiques de l’été sur l’horloge biologique. Cette lumière agit comme un régulateur naturel du moral et du niveau d’énergie, deux paramètres souvent mis à l’épreuve à la rentrée.
Préserver les bienfaits corporels de l’été
L’un des piliers du bien-être estival reste la régularité d’une activité physique modérée. L’Organisation mondiale de la santé recommande au moins 30 minutes par jour pour limiter le stress chronique. Selon le site MyHappyJob, cette pratique contribue au maintien de l’énergie et de l’humeur, y compris pendant les périodes de travail intense. Dans le même esprit, il est conseillé d’intégrer des pauses régulières de 5 à 10 minutes toutes les deux heures : elles diminuent la charge cognitive, améliorent la concentration et évitent la saturation.
En parallèle, l’alimentation joue un rôle non négligeable. Comme le souligne Yahoo News France, les repas d’été, souvent plus colorés, frais et conviviaux, peuvent tout à fait être maintenus à la rentrée. L’objectif est de privilégier des aliments de saison, riches en vitamines, tout en réduisant les excitants (café, sucre, plats transformés). Le site Mutame-Plus insiste aussi sur l’importance d’un rythme de sommeil stable, y compris le week-end, et d’une limitation des écrans en soirée. Ces ajustements permettent de préserver les bienfaits physiques acquis pendant les vacances.
Favoriser le bien-être mental et émotionnel
L’été offre bien plus qu’un simple repos corporel : il agit aussi comme un levier de recentrage mental. Or, ce dernier est souvent mis à rude épreuve lors de la reprise. Pour contrer ce phénomène, la Mutualité Française recommande d’adopter des pratiques de visualisation positive : se remémorer des moments heureux vécus durant les vacances, ou projeter des souvenirs agréables dans un carnet. Ces exercices simples favorisent l’ancrage émotionnel et atténuent l’effet de contraste brutal entre été et travail.
Maintenir des temps de loisirs, de culture ou de socialisation est également crucial. D’après MyHappyJob, conserver un espace pour des rituels de détente – lecture, musique, méditation ou activités créatives – aide à prolonger les sensations de liberté propres aux vacances. Ce lien entre détente et performance est d’ailleurs validé scientifiquement : selon une étude citée par Qare.fr, les bienfaits d’un congé s’estompent au bout de 2 à 4 semaines en moyenne. Plus intéressant encore, une autre recherche de la Northeastern University révèle que 10 jours de congé peuvent réduire de 36 à 38 % le risque de dépression chez les femmes.