La vidéo intitulée « Le message du gouvernement pour la planète avant le Black Friday » sur YouTube aborde le sujet du Black Friday et ses implications économiques et environnementales.
Black Friday : le gouvernement dit stop à la surconsommation
Le Black Friday.
C’est un truc qui n’existait pas quand j’étais jeune ce qui certes remonte à quelques années, mais tout de même, cela ne fait pas si longtemps.
Remarquez c’était une époque où Jacques Chirac élu président de la République remontait la rue de Rivoli à bord d’une Citroën CX.
On payait en francs.
On faisait son service militaire.
On fêtait la Toussaint et pas Halloween.
Nous attendions les soldes et pas le Black Friday !
Tout ça nous vient des Etats-Unis.
Le Black Friday c’est aux États-Unis et au Canada le Vendredi noir et le Vendredi fou au Québec un évènement commercial d’une journée qui se déroule le vendredi suivant la fête de Thanksgiving. Ce vendredi marque traditionnellement le coup d’envoi de la période des achats des fêtes de fin d’année.
Cette année une campagne de mobilisation, lancée le 14 novembre par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et le ministère de la Transition écologique, vise à encourager les consommateurs à réfléchir avant d’acheter et à adopter des comportements responsables en matière de consommation. La vidéo utilise un ton humoristique et décalé pour transmettre son message.
Ce sont des histoires non pas de vendeurs qui veulent vous vendre des trucs, mais l’histoire d’un « dévendeur » qui veut vous empêcher d’acheter des trucs dont vous n’avez pas vraiment besoin avec de l’argent que vous n’avez pas vraiment.
Ne pas acheter c’est déjà faire un grand pas dans la maîtrise de son budget et dans sa lutte personnelle contre l’inflation.
Cette première campagne officielle et gouvernementale est un sacré signal dans l’évolution des comportements.
Je suis parfaitement favorable au fait de consommer beaucoup moins, car nous achetons bien trop.
L’exemple sur les habits est parfaitement juste.
Celui concernant la réparation de la machine à laver est nettement moins vrai, car cela cou6te en réalité plus de 100 euros pour réparer une machine à laver et encore faut-il pouvoir la transporter jusqu’au réparateur ce qui n’est pas simple du 5ème étage d’un immeuble parisien situé en ZFE et si vous n’avez pas de voiture. Le lave-linge en trottinette ce n’est pas facile. Le réparateur à la maison très coûteux. Masi admettons.
Si vous êtes attentif, vous verrez vite arriver la publicité non pas pour l’achat mais aussi et surtout pour la location, ici de la ponceuse pour refaire sa table. Pourquoi pas. On ne ponce pas sa table tous les jours. Mais ici le sujet, c’est évidemment le « Vous ne possèderez plus rien et vous serez heureux ».
La propriété libère et la location de tout, tout le temps emprisonne.
Ce qui est important c’est évidemment de trouver le bon équilibre. Nous pouvons effectivement louer plein de choses dont nous avons besoin une ou deux fois dans une vie tandis qu’il vaudrait mieux pouvoir être propriétaire de son logement. La location des habits, me laisse également un gout étrange. Nous n’avons pas besoin de beaucoup de vêtements, mais les louer c’est une autre étape dont on oublie la dimension profondément psychologique.
Je ne suis pas un ardent défenseur de la surconsommation, c’est le moins que l’on puisse dire.
Déconsommer est une excellente idée.
Faire de la publicité pour ne pas acheter est un premier pas… qui pour le moment permet d’enrichir les médias qui diffusent ces clips payés avec de l’argent public. Notre argent.
C’est un premier pas vers moins de consommation et c’est bien.
Mais plutôt que de faire de la publicité pour ne pas acheter, l’Etat pourrait interdire la publicité… pour acheter ! Ce serait 1 000 fois plus efficace et ce serait un pas de géant pour l’écologie et la planète, mais aussi pour le bien-être des gens. La publicité nous rend éternellement insatisfait.
Enfin, et vous l’avez compris, ici le danger, la pathologie si nous allions trop loin serait ce fameux principe de l’Homme des hommes des Davos « vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux ».
Si la propriété figure dans la déclaration des droits de l’homme c’est parce que la propriété privée libère.
Oui.
La propriété privée est dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Vous connaissez tous l’article 1er.
« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune. »
On oublie l’article 2…
« Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à l’oppression. »
Et oui, la propriété est un droit imprescriptible pour l’homme. Mais cette déclaration fait partie des principes sur lesquels tous s’assoient consciencieusement depuis quelques temps.
Enfin, tant que j’y suis, je n’aurais pas l’outrecuidance de vous rappeler l’article 5.
« La loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n’est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ». Encore un principe essentiel oublié lors de la mise en place du passe sanitaire profondément, génétiquement anticonstitutionnel et dont la validation par le Conseil du même nom à fait perdre toute crédibilité à cette vénérable institution. La loi n’ordonnant pas l’obligation vaccinale, le passe était illégal puisque « nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas ».
Nos textes sont remarquablement bien écrits.
En peu de lignes ils disent l’essentiel.
Hélas, cette connaissance, cette lecture des textes, n’intéressent plus personne.
Ils ne vous empêcheront pas d’être propriétaire. Ils vous en dissuaderont et vous serez vos propres esclaves, victimes consentantes de vos bourreaux aimables qui attendent de vous et l’obtiennent, votre servitude volontaire.
Si vous entendez ce message, vous êtes la résistance.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !