Duralex redémarre son usine après une pause de 5 mois pour contrer la hausse des prix de l’énergie

Un redémarrage tant attendu

Après cinq longs mois d'arrêt forcé, l'usine Duralex située à la Chapelle-Saint-Mesmin, dans le Loiret, redémarre sa production. En effet, la hausse des prix de l'énergie avait poussé l'entreprise à mettre son four en veille. Mais aussi à placer ses 250 employés en chômage partiel depuis novembre dernier. Pour traverser cette période difficile, Duralex a obtenu un prêt de 15 millions d'euros de la part de l'État.

La cause de cette mise en veille était principalement due à la flambée des prix de l'énergie, provoquée par l'invasion russe en Ukraine. Aujourd'hui, les prix baissent. Néanmoins, ils restent plus élevés qu'avant la crise. Ainsi, la reprise de la production se fait donc dans un contexte encore incertain. Malgré tout, Duralex vient de trouver un accord avec ses fournisseurs d’énergie pour des hausses certes, mais bien moins qu’annoncé en novembre 2022.

Des objectifs ambitieux à l'avenir pour Duralex

Malgré l'arrêt de la production, Duralex continue à vendre grâce à son stock très important. Cependant, il est temps de relancer la production. En effet, des risques de ruptures de stock commencent à se poser depuis quelques semaines. L'entreprise, dirigée par José Luis Llacuna, se montre optimiste et vise une production annuelle de 100 millions de verres.

En 2022, Duralex enregistre un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros. Paradoxalement, il est en hausse par rapport à 2021. Pour 2023, l'entreprise espère faire encore mieux. En effet, elle souhaite atteindre 37 millions d'euros de chiffre d'affaires, malgré une demande encore incertaine. Cette reprise marque un tournant pour Duralex, sauvée in extremis en janvier 2021 après avoir été placée en redressement judiciaire. Rachetée par International Cookware (Pyrex), la verrerie française poursuit son histoire malgré un contexte défavorable.