C’est un article du Wall Street Journal (source ici) qui revient sur les dernières déclaration du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell qui affirme que les États-Unis pourraient largement surestimer les chiffres de l’emploi !
La FED pense que les chiffres de l’emploi sont surestimés aux USA et cela change tout

Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, a souligné qu’un sujet inquiète particulièrement les économistes depuis des mois : les statistiques officielles pourraient largement surestimer les embauches récentes…
Il a raison le grand timonier à la tête de la FED pour quelques semaines encore, mais cela fait des années que l’on a des doutes, et plus que sérieux, sur les chiffres de l’emploi américain qui sont toujours meilleurs, toujours excellents, avec un chômage toujours plus bas, et pourtant une paupérisation des classes moyennes (inférieures) américaines qui ne fait qu’augmenter. D’un côté toujours moins de chômeurs. De l’autre toujours plus de pauvres, c’est d’ailleurs eux qui ont voté pour Trump, c’est eux que JD Vance le vice–résident américain décrit dans le livre qui l’a rendu célèbre.
Selon Powell, la Réserve fédérale estiment que les statistiques pourraient surestimer la création d’emplois jusqu’à 60 000 par mois. Compte tenu des chiffres publiés à ce jour, qui indiquent une création d’environ 40 000 emplois par mois depuis avril, le chiffre réel pourrait plutôt correspondre à une perte de 20 000 emplois par mois, a-t-il précisé.
« C’est une situation compliquée, inhabituelle et difficile, où le marché du travail est également sous pression, où la création d’emplois pourrait même être négative », a déclaré Powell.
Cette préoccupation a en partie motivé la décision de la Fed de baisser ses taux d’intérêt pour la troisième fois consécutive.
Le gros bazar des statistiques aux doigts mouillés et à la louche !
Le Bureau des statistiques du travail, est l’organe chargé des chiffres au ministère du Travail. Ils ne comptent pas les emplois réellement créés et ceux détruits en calculant un solde ce qui donnerait un vrai chiffre.
Non.
Ils recourent à « un modèle statistique pour formuler une estimation ». Ces dernières années, cette technique, appelée modèle de naissance-mort (qui prend en compte la création et la disparition d’entreprises), a contribué à des estimations surestimant la création d’emplois de plusieurs centaines de milliers par an , ce qui a nécessité d’importantes révisions à la baisse par la suite… mais tout le monde s’en fiche car « ON » annonce de bons chiffres et « ON » est content et cela fait monter les marchés.
N’oubliez pas la belle formule de notre aimable gouvernement, « on peut discuter de tout sauf des chiffres »…. hahahahahahahahaha. Mais mes pauvres, les chiffres non seulement on leur fait dire ce que l’on veut, mais avant même de les interpréter il y a un nombre infini ou presque de manière de les calculer en fonction du résultat que « ON » veut vous présenter.
Ils trichent depuis des années…. mais comme c’est Trump est-ce le moment de dire la vérité ?
Les difficultés du ministère du Travail ont eu des répercussions politiques, incitant le président Trump à imputer les problèmes des statistiques à ce qu’il a qualifié de tentatives de manipulation des chiffres à des fins politiques.
Il a limogé la commissaire du Bureau des statistiques du travail (BLS) , Erika McEntarfer, après que d’importantes révisions en août ont pesé sur la croissance de l’emploi au printemps, laissant l’agence entre les mains d’un haut fonctionnaire apolitique qui en assure la direction par intérim…
On se demanderait presque si la FED et le LBS ne veulent pas sortir des mensonges chiffrés et profiter de ce moment Trump pour le faire, mais c’est encore un autre débat.
Aucun bon choix pour Powell !
Alors pour résumer la situation du patron actuel de la FED et bien c’est toujours la même. Soit des taux bas pour alimenter la croissance et rendre finançables les dettes ce qui augmente l’inflation et l’or, soit des taux plus élevés, ce qui détruit l’économie, entraîne une récession et des pertes d’emplois, dégradant les finances publiques encore plus et précipitant les pays trop endettés vers l’insolvabilité.
Au bout du compte, les Etats et les banques centrales choisissent toujours l’inflation !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !