Le contrôle technique obligatoire pour les deux-roues, c’est pour 2024

Respectant une obligation européenne remontant à 2014, la France va instaurer un contrôle technique obligatoire pour les deux-roues à partir de « début 2024 ». Le gouvernement envisage une application progressive de cette mesure, en commençant par les véhicules les plus anciens. Cette stratégie permettra d'éviter un engorgement des centres de contrôle technique jusqu'à son application totale au 1er janvier 2027. Malgré plusieurs manifestations de motards en opposition à cette décision, le gouvernement maintient sa position et précise que les véhicules de moins de 125 cm3, en raison de leur taux d'accident élevé et de leur impact sur la pollution, seront également concernés par ce contrôle technique obligatoire.

Le gouvernement veut apaiser les tensions sur le contrôle technique obligatoire

En réponse aux préoccupations des usagers concernant les coûts potentiels de ce contrôle technique obligatoire, Clément Beaune a indiqué que le gouvernement prévoit une prime pour aider les propriétaires de deux-roues : « jusqu'à 6.000 euros pour l'aide à l'achat d'un véhicule électrique ou très peu polluant ». Il a souligné que l'objectif est de rendre le contrôle « le moins cher et le plus simple possible pour les conducteurs de deux-roues ». Le gouvernement est en pourparlers avec les professionnels du contrôle technique pour encourager l'adoption de tarifs bas.

Une prime jusqu'à 6.000 euros

De plus, le contrôle technique des deux-roues sera nettement simplifié par rapport à celui des voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par quatre. Cela devrait contribuer à rendre le processus plus abordable et moins complexe pour les propriétaires de deux-roues. Ce contrôle technique obligatoire suscite des inquiétudes parmi les usagers. La perspective d'une prime et l'engagement du gouvernement à simplifier le processus pourraient contribuer à l'apaisement de ces préoccupations. Les propriétaires de deux-roues doivent donc se préparer à se conformer à cette nouvelle réglementation tout en surveillant les évolutions concernant la mise en place de cette prime.