Alors que les candidatures se dématérialisent et que les recruteurs s’appuient de plus en plus sur les algorithmes et les réseaux professionnels, la lettre de motivation demeure un passage obligé dans de nombreux métiers. En 2025, plusieurs secteurs continuent de juger ce document comme un révélateur essentiel de la personnalité, des valeurs et de la motivation du candidat.
Ces métiers où la lettre de motivation peut tout changer

La lettre de motivation reste une étape incontournable pour postuler à de nombreux emplois en France. Selon une étude publiée par Zety et relayée par Presse Agence le 10 octobre 2025, plus de 60 % des recruteurs estiment qu’elle influence encore la décision finale d’embauche, notamment dans les métiers où la dimension humaine, la rigueur et la vocation jouent un rôle clé. Derrière ce constat, un paradoxe : à l’ère du recrutement express, la lettre demeure le symbole d’une candidature réfléchie et sincère.
Pourquoi la lettre de motivation reste cruciale dans certains métiers
Dans de nombreux postes à responsabilité ou à forte dimension humaine, la lettre de motivation agit comme un miroir des valeurs professionnelles. Selon Zety, « une lettre bien écrite permet d’évaluer la capacité du candidat à exprimer sa pensée, à comprendre les enjeux du poste et à se projeter dans la mission ». Les recruteurs y voient un indicateur de maturité et d’investissement personnel, bien au-delà du simple parcours scolaire ou des compétences techniques.
Les secteurs publics et associatifs, mais aussi ceux du social, de l’éducation et de la santé, accordent encore une attention particulière à ce document. D’après Presse Agence, « pour les métiers d’infirmier, d’assistant social ou d’enseignant, la lettre permet de mesurer l’engagement personnel du candidat et son adéquation avec les valeurs du service ». Ces emplois exigent de comprendre les motivations profondes : aider, transmettre, accompagner. Ce que ne révèle pas toujours un CV.
Les emplois où la lettre de motivation pèse encore dans la sélection
L’étude Zety 2025 dresse un classement des dix métiers où la lettre de motivation reste décisive. En tête : les postes dans l’administration publique, les ressources humaines, la communication, la culture et l’enseignement. À titre d’exemple, plus de 78 % des recruteurs du secteur public déclarent « lire systématiquement la lettre avant d’étudier le CV », selon les données relayées par Presse Agence.
Les emplois d’assistant administratif, de chargé de communication ou de responsable RH figurent également parmi les fonctions où la motivation écrite influence le plus la sélection. Pour les métiers artistiques ou culturels — bibliothécaire, conservateur, médiateur culturel —, la lettre de motivation sert souvent à révéler la sensibilité du candidat et sa compréhension du rôle social de son travail. « Une lettre peut compenser un manque d’expérience, à condition d’être sincère et structurée », rappelle Zety.
Enfin, dans les postes à vocation commerciale ou relationnelle, comme conseiller clientèle, formateur ou attaché de presse, la qualité rédactionnelle est scrutée avec attention. Les entreprises y voient un indice du futur comportement professionnel : soin, clarté, persuasion. Une étude menée par Zety France souligne d’ailleurs que « 43 % des recruteurs rejettent une candidature dès la première phrase si elle est mal formulée ou trop générique ». Un chiffre qui illustre la persistance de l’exigence rédactionnelle dans ces métiers.
Comment rédiger une lettre de motivation convaincante selon les recruteurs
La lettre de motivation reste un exercice codifié, mais son efficacité repose sur la personnalisation. Les experts de Zety recommandent de « bannir les formules toutes faites » et d’opter pour un ton naturel, orienté projet. La lettre doit démontrer une compréhension claire du poste visé et des valeurs de l’entreprise. Pour les emplois publics ou associatifs, il est crucial de montrer un engagement sincère, parfois à travers une expérience de terrain ou une référence à une mission sociale.
Selon l’étude Presse Agence, 52 % des recruteurs affirment qu’ils accordent une attention particulière à la conclusion, souvent négligée par les candidats. Une formule de politesse soignée et une proposition d’entretien directe témoignent de la confiance et du professionnalisme du postulant. Le choix du vocabulaire, la cohérence du ton et la mise en page claire contribuent à renforcer la crédibilité de la démarche.