En 2025, près de 8 Français sur 10 déclarent vouloir partir pour les ponts de mai. Et deux régions raflent la mise ! les routes risquent de suffoquer avec tout ce beau monde.
Ponts de mai : 8 Français sur 10 prendront la route, chaos assuré
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Last modified on 22 avril 2025 11h10
20 %20 % des habitants de Paris sont prêts à faire entre 4 et 6 heures de route, quand ils ne sont que 16 % en moyenne dans le reste du pays.
Ils sont attendus comme des respirations dans un printemps parfois trop pressé. Les ponts de mai, cette année, réveillent une envie collective de départ. Mais derrière cet enthousiasme, où vont vraiment les Français ?
Le mois de mai, roi des pauses programmées
Le calendrier 2025 est généreux pour les amateurs de longues échappées. Entre le 1er et le 8 mai, puis l’Ascension et la Pentecôte, les opportunités de s’offrir un séjour prolongé s’enchaînent. Résultat : selon une étude OpinionWay réalisée pour Ulys, 78 % des Français envisagent de partir durant ces week-ends à rallonge. Ce chiffre souligne une volonté manifeste de couper avec le quotidien pendant quelques jours. Plus étonnant encore, 69 % sont prêts à faire jusqu’à quatre heures de trajet aller-retour pour profiter d’un simple pont. Et 14 % déclarent qu'ils pousseront le déplacement au-delà des six heures.
Parmi les multiples directions envisageables, deux territoires émergent nettement. La Bretagne et la Normandie sont plébiscitées par 19 % des sondés, devant la Nouvelle-Aquitaine (12 %), les Pays de la Loire (12 %) et l’Occitanie (11 %). Cette préférence s'explique notamment par leur accessibilité depuis l’Île-de-France et l’image forte qu’elles véhiculent : littoraux préservés, gastronomie identitaire, et climat plus tempéré que dans le Sud à cette époque de l’année. La facilité d’accès par la route joue aussi : pour ces courts séjours, la voiture reste le moyen de transport privilégié.
Les Parisiens veulent fuir la capitale !
Les franciliens semblent les plus enclins à fuir leur territoire. 20 % des habitants de Paris sont prêts à faire entre 4 et 6 heures de route, quand ils ne sont que 16 % en moyenne dans le reste du pays. Plus révélateur encore : seuls 14 % des Parisiens comptent rester en Île-de-France. À l’inverse, les habitants du Sud-Ouest sont nombreux à rester proches de chez eux, 66 % déclarant qu’ils iront en Occitanie ou en Nouvelle-Aquitaine.
Si l’envie de partir est largement partagée, elle varie toutefois avec l’âge. 87 % des moins de 35 ans veulent bouger, contre 84 % des 35-49 ans, 75 % des 50-64 ans et seulement 68 % chez les 65 ans et plus. Ce fossé générationnel s’explique en partie par les habitudes de mobilité, la disponibilité de temps et l’attrait pour les découvertes rapides. Les plus jeunes cherchent le dépaysement, les plus âgés préfèrent souvent la stabilité, ou tout simplement éviter les encombrements sur les routes que ces ponts annoncent.