Après Twitter, au tour de la maison-mère de Facebook, Meta, de réduire les coûts. Selon le Wall Street Journal, le géant de Menlo Park aurait l’intention de réduire de plusieurs milliers de personnes ses effectifs. Objectif : réduire les coûts, alors que la croissance n’est plus au rendez-vous.
Meta : plusieurs milliers de personnes bientôt licenciées ?
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Modifié le 8 novembre 2022 à 20h21
52%Le résultat net de Meta a chuté de 52% sur un an au troisième trimestre 2022.
Un plan de licenciement massif prévu chez Meta
L’annonce survient quelques jours seulement après la mise en exécution du plan de licenciement massif d’Elon Musk. Twitter, réseau social dont le milliardaire a pris le contrôle pour 44 milliards de dollars, a licencié la moitié de ses effectifs vendredi 5 novembre 2022. Un plan social massif et rude… qui ne respecterait pas le droit des salariés et qui a conduit au dépôt de plusieurs actions de groupe.
La suppression d’emplois chez Twitter répondait à une raison économique : réduire les coûts pour tenter de faire du réseau social une entreprise rentable. Et si la rentabilité n’est pas encore une inquiétude pour Meta, la raison économique est bien sous-jacente au plan de licenciement dévoilé par le Wall Street Journal le 6 novembre 2022. La croissance n’est pas au rendez-vous depuis deux trimestres consécutifs pour le groupe.
Après des résultats du troisième trimestre 2022 plus que décevants, Meta aurait donc l’intention de couper dans les frais. Plusieurs milliers de personnes seraient sur la sellette, selon le WSJ. Ce dernier parle même du plus important plan social du secteur de la high-tech.
La tech supprime emplois sur emplois…
Il reste la question de savoir combien de personnes seront licenciées, et surtout dans quelles filiales. Car Meta détient, certes, Facebook, mais aussi Instagram ou encore WhatsApp. Plusieurs milliers de licenciements sont évoqués. Ce qui est à mettre en comparaison avec les 87.000 employés du groupe au niveau mondial. La réponse devrait être connue dès la deuxième semaine du mois de novembre 2022, selon le WSJ.
Meta espère ainsi rassurer les investisseurs, alors que la valeur de l’action est tombée sous les 90 dollars l’unité le 3 novembre 2022. Du jamais vu depuis 2015. En cause, un résultat net divisé par deux et un chiffre d’affaires en recul de 4,4% sur un an, au troisième trimestre 2022. Les investisseurs s’inquiètent : Facebook aura-t-il fait son temps ? Et le Metaverse de Mark Zuckerberg va-t-il trouver son public ?
Meta et Twitter ne sont toutefois pas les seuls géants touchés par un ralentissement de l’économie de la tech. Stripe et Lyft ont également annoncé, le 3 novembre 2022, des licenciements. Quant à Amazon, elle voit sa croissance ralentir et gèle les embauches.
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