Emmanuel Macron, désormais ex ministre de l’Économie, pourra faire valoir au moins un point positif à son bilan : la libéralisation du transport par autocars. Le secteur génère en effet beaucoup d’argent.
Sur les onze derniers mois, cette activité a enregistré un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros, dont 19 millions sur le seul deuxième trimestre. Le bilan de l’Arafer, l'Autorité de régulation des activités ferroviaire et routières, est flatteur, mais mérité : ce mode de transport est apprécié des Français.
Une loi qui a permis de libéraliser le secteur
Entre les mois d’août 2015 et de juin 2016, ce sont 3,4 millions de voyageurs qui ont emprunté les autocars pour sillonner la France. Durant les trois mois du printemps, le régulateur du secteur a comptabilisé rien moins que 1,5 million de passagers. On est proche des chiffres avancés par Emmanuel Macron lors du premier anniversaire de sa loi « croissance et activité », début août : il avançait le chiffre de 3,8 millions de voyageurs.
Hausse des villes desservies
Cette croissance s’accompagne de la hausse des villes desservies : elles sont au nombre de 193, soit 43 de plus qu’au précédent trimestre. Les liaisons les plus plébiscitées par les voyageurs sont les lignes Lille-Paris, Lyon-Paris et Paris-Rouen. Il ne reste plus qu’à connaitre le nombre d’emplois créés par le secteur au second trimestre : on devrait le savoir d’ici au 15 septembre, où le régulateur donnera un bilan plus détaillé.