« États-Unis : une étude choc sur la baisse de l’espérance de vie des hommes de classe moyenne blanche » !
Ce titre aux relents racistes et xénophobes est de France Télévision, pas de moi, je me permets donc de le reprendre !
Comme vous le savez, aux États-Unis, les statistiques ethniques sont autorisées, ce qui est du simple bon sens, car pour mesurer un ou des phénomènes, encore faut-il s’autoriser à les quantifier.
Alors loin des pudibonderies classiques, on découvre, effarés – et que cela rassure tous les bien-pensants cucul-gnangnan –, la misère est et sera toujours bien partagée entre toutes les couleurs et toutes les origines !
Le sens du totalitarisme marchand c’est de s’arroger tout le capital et de réduire tout le monde à la pauvreté ! C’est la raison d’être du système. Toujours plus de profits pour les uns et moins pour l’immense majorité des autres. Plus de privatisation, moins d’emplois, moins de soins, moins de services publics, moins d’éducation, plus de drogues, d’alcool et de chômage.
Le désespoir. Et la désespérance tue.
Simplement.
Terriblement.
Voilà ce que dit le reportage de France 2.
« Aux États-Unis, une étude provoque la stupéfaction : après des années de croissance régulière, l’espérance de vie des hommes blancs en milieu de vie est repartie à la baisse. Elle s’est même effondrée dans certains États du centre du pays.
La réalité de cette ville du Kentucky (États-Unis) fait d’autant plus froid dans le dos qu’elle est loin d’être un cas isolé aux États-Unis. À Maysville (Kentucky), on constate une augmentation considérable de la mortalité chez les blancs de 50 à 55 ans. La crise économique et la désindustrialisation poussent cette population au désespoir, et en particulier au suicide. «La plupart de ces suicides sont dus à l’alcool et à la drogue», témoigne David Lawrence, employé des pompes funèbres de Maysville. «En général ce sont des gens qui étaient sans emploi et qui se sont peu à peu exclus de la société», explique-t-il.
Cette mortalité a fait l’objet d’une enquête signée Angus Deaton, prix Nobel d’économie et professeur à l’université de Princeton (New Jersey). Selon lui, la proportion de décès de cette tranche d’âge n’augmente qu’aux États-Unis. De 35 morts pour 100 000 habitants en 1990, elle est passée à 80 morts pour 100 000 habitants en 2016, vingt-cinq ans plus tard. Un constat qui se répète en particulier dans les villes moyennes, où l’on meurt de plus en plus de désespoir par l’alcool et la drogue, et qui concerne en particulier les blancs âgés d’une cinquantaine d’années. »
L’ennemi c’est la mondialisation, l’appât du gain, le totalitarisme marchand.
L’économie se doit d’être au service de l’homme et pas l’inverse. Nous pouvons discuter de la meilleure manière de le faire, notamment en permettant beaucoup plus de liberté individuelle, en privatisant plus ou moins, mais l’objectif ne peut être l’enrichissement sans limite d’une toute petite caste mondiale, sans foi, sans loi, sans patrie, sans nation et sans attache.
Le totalitarisme marchand ne connaît aucune limite, aucune distinction. Il y a les quelques riches, et la plèbe. La plèbe mondiale.
Les « blancs » sont juste en train de découvrir qu’ils ne valent ni plus ni moins que les autres. Ils découvrent qu’ils sont tout aussi vulnérables, tout aussi remplaçables.
D’autres s’étonnent que les « blancs » protestent dans leur manière de voter. Est-ce surprenant ?
L’élection de Trump est-elle surprenante lorsque vous comprenez la détresse et le déclassement pas uniquement ressenti mais bel et bien réel ?
Au-delà, si nous étendons un peu le débat, quel regard portez-vous sur des sociétés qui ne croient plus en rien ? Qui veulent rendre tout égal, où tout se vaut ? Des sociétés sans repères, des sociétés où la drogue devient « récréative », légalisée… ouvrant de nouveaux « marchés » qui déclenchent la rapacité de tout un tas de gens ! Ils se précipiteront pour devenir actionnaires de la nouvelle « start-up » qui cultivera le cannabis. Ils vous vendront plus de drogues, plus de sexe, plus de bêtises, il faut que vous soyez aussi stupides que possible, on ne vous proposera que du « Hanouna » qui finira Nobel de littérature. Plus d’alcool, plus de précarité, un « revenu universel » miteux, et plein d’antidépresseurs.
On finira par vous autoriser l’euthanasie, et il se trouvera des hommes politiques qui défendront que la liberté ultime c’est de se faire suicider par la société et par d’autres, alors que c’est la société qui mène à la désespérance.
Le communisme a fait l’erreur fondamentale de croire que l’on pouvait forcer l’égalité.
Le totalitarisme marchand fait lui aussi une erreur fondamentale : il croit que l’homme peut ne croire en rien, que le nihilisme est une fin en soi.
L’homme a besoin d’amour et de croyances, sinon l’homme se meurt. Alors beaucoup se suicideront. Mais beaucoup d’autres choisiront, j’en suis sûr, le chemin de l’amour, du sens, de la croyance, de la transcendance et donc du divin.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Article écrit par Charles Sannat pour Insolentiae