D’année en année, la popularité d’Amazon auprès des consommateurs français ne se dément pas. Au contraire, elle se renforce, et à l’approche des fêtes de fin d’année, le spécialiste du e-commerce américain devient même un passage obligé pour 74 % de nos compatriotes, révèle une étude d’Accenture.
Pour 70 % des Français, trouver le bon produit ne veut pas forcément dire l’acheter immédiatement
À l’approche de Noël 2017, 74 % des Français prévoient de visiter Amazon pour chercher un produit avant de l’acheter, contre 70 % en 2016. Chez les 28-37 ans, ce réflexe est encore plus fort, puisqu’ils seront 80 % à se tourner pour le célèbre marchand en ligne, apprend-t-on d’une étude réalisée par Accenture.
Mais ces 74 % de visiteurs ne se convertiront pas forcément tous en clients, puisque 72 % des Français prévoient de faire du « webrooming » (chercher les produits en ligne puis se rendre en magasin pour les y acheter) pour au moins une partie de leurs achats de Noël. La pratique inverse existe aussi : 71 % de nos compatriotes prévoient de se rendre d’abord dans un magasin physique pour voir les produits puis les chercher en ligne pour obtenir un meilleur prix (« showrooming »). Les 28-37 ans semblent par ailleurs être de sérieux adeptes de ce comportement, puisque 82 % d’entre eux envisagent de le faire.
Pour Noël 2017, les Français dépenseront 593 euros en moyenne
En 2017, le montant moyen que les Français prévoient de dépenser pour fêter Noël reste stable par rapport à l’année précédente (593 euros). 37 % de nos compatriotes prévoient de dépenser plus que l’année dernière, 52 % prévoient de dépenser autant et 11 % prévoient de dépenser moins. Le budget sera réparti de façon plutôt équilibrée entre cadeaux (54 %) et achats alimentaires (46 %).
Comme cadeaux, 87 % des Français prévoient d’acheter des produits (92 % pour les 28-37 ans). 38 % achèteront des cartes cadeaux et 30 % des cadeaux typés « expériences » (restaurants, voyages, concerts, théâtres, etc.). 48 % des français prévoient de faire leurs achats pendant la première quinzaine de décembre (contre 44 % en 2016) et 30 % au mois de novembre (contre 27 % en 2016).