La France, parent pauvre de la lecture de livres numériques

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 2 juillet 2013 à 14h50

Le livre numérique ne remplacera pas de sitôt le bon vieux format papier. Néanmoins, la dernière étude annuelle du Syndicat nationale de l'édition (SNE) montre qu'en France, les e-books commencent à peser d'un poids économique de plus en plus important.

Sur un marché annuel de 81,76 millions d'euros, les livres numériques ont représenté 2,53 millions, soit 3,1% des revenus du secteur. C'est mieux qu'en 2011, où le format digital se contentait encore de 2%. On est certes encore loin de la révolution (qui n'est d'ailleurs plus annoncée par personne). En la matière, la France fait toujours figure de parent pauvre. En Angleterre, les livres numériques comptent pour 12% du marché, 15% au Canada, 20% aux États-Unis !

Les Français pourraient toutefois augmenter leurs achats d'e-books, puisqu'en 2013, GfK prévoit un équipement de 25,3 millions de terminaux de lecture (dont un demi-million de liseuses numériques de type Kindle, et plus de 5 millions de tablettes). De plus, les mentalités commencent à évoluer franchement, puisque un Français sur cinq a déjà consulté un e-book, contre 5% l'an dernier.

Autre donnée intéressante de cette étude : les lecteurs passent massivement par des boutiques dédiées de type iBookstore, Kindle Store ou Google Play pour leurs emplettes. Seuls 10% des consommateurs achètent leurs livres numériques sur le site de l'éditeur (7% sur le site de l'auteur).

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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