Depuis de longs mois, les prix du pétrole sont tombés à des niveaux presque inédits. Si les pays consommateurs apprécient ce gain mécanique de pouvoir d'achat, les pays producteurs souffrent, comme en Russie et au Venezuela dont les économies ont pris de plein fouet la baisse du baril.
Mais c'est aussi le cas pour des pays membres de l'OPEP, qui ont commencé à mettre en place des politiques plus rigoureuses en matière d'économies. Cette situation appelle une réaction, et c'est à Doha, au Qatar, qu'une solution pourrait être votée : le gel de la production afin de faire monter les prix.
Doha
Depuis deux mois, des discussions ont lieu au sommet pour faire remonter les prix du baril — ce qui a d'ailleurs déjà un impact sur la remontée des tarifs, le baril tournant autour des 40$ actuellement, contre 26$ en début d'année. Mais rien ne dit que les pays exportateurs de pétrole réussiront à s'entendre.
Iran
L'Iran fait ainsi entendre sa petite musique. À peine sorti de l'embargo commercial imposé par les pays occidentaux grâce à l'accord sur le nucléaire, l'Iran entend bien accélérer sa propre production de pétrole au niveau d'avant 2008. Plus de pétrole sur le marché signifie des prix en baisse…
