Les acteurs du marché craignaient le pire, les performances de 2022 ont finalement été une bonne surprise pour le secteur du tourisme, révèle Atout France, l’agence publique chargée de développer le tourisme.
En 2022, le tourisme enregistre une belle année en France
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Modifié le 28 février 2023 à 11h59
14%Dans l'hôtellerie, le tarif moyen a progressé de 14% en 2022.
Les touristes qui dépensent le plus en France sont les Belges, les Allemands et les Britanniques
Après un trou d’air lié au Covid-19, en suivant la tendance globale en Europe, le tourisme reprend de plus belle en France. Sur l’ensemble de l’année 2022, les recettes du tourisme se sont élevées à 58 milliards d’euros. Les recettes du tourisme international en France sont en même en hausse de 1,2 milliard d’euros par rapport à leur niveau de 2019, un record. Cette hausse tient bien sûr a l’inflation très marquée qu’on connaît, mais la reprise des arrivées de touristes reste bien sûr le facteur principal.
Les Belges, Allemands et Britanniques occupent le podium des clientèles qui ont le plus dépensé en France en décembre 2022, et globalement sur toute l’année 2022. Les clientèles asiatiques sont largement en recul, loin des niveaux pré pandémiques.
Les Américains et les Canadiens sont de retour en France
Concernant les arrivées de touristes, Atout France observe un retour à la normale (en d’autres mots, au niveau de 2019) concernant la clientèle en provenance d’Amérique du Nord. Concernant la clientèle en provenance de Chine et du Japon, les flux restent encore très faibles, mais ils sont en hausse par rapport à 2021. Le trafic aérien international vers et depuis la France, bien qu’en hausse, reste toujours en recul de 31% par rapport à 2019
Quid des vacances des Français ? D’après l’estimation d’Atout France, 23% des Français sont partis en vacances dans l’Hexagone, un niveau proche de 2019. Les dépenses des Français à l’étranger ont entamé une hausse sensible à partir de l’été 2022, sous l’effet de la reprise des déplacements internationaux. Cependant sur l’ensemble de l’année, ces dépenses sont encore en recul de 1,5 milliard d’euros par rapport à 2019.