Un studio parisien vendu pour la modique somme de … 1,7 million d’euros

Un studio pour 1,7 million d'euros

Un studio parisien surprend les internautes qui l’ont découvert. La somme astronomique d’1.180.000 euros n’est autre que le prix d’un studio d’une surface de 58,4 m². Mais malgré sa superficie, il ne dispose que d’une seule pièce à vivre. D’une surface de 40 m², la pièce de vie est accompagnée d’une salle de bain de 5 m², d’une entrée de 6m² et d’une buanderie de 4,6 m². Ni parking, ni cave, ni balcon, rien qui semble justifier à première vue son prix conséquent.

Pourtant un agent immobilier explique qu’un tel prix de vente vient sûrement du prix d’acquisition du promoteur. Le bâtiment est un ancien garage Renault situé dans le 15ème arrondissement de Paris, quai de Grenelle. « Le coût d’acquisition du foncier à cet emplacement a dû être trop élevé pour le promoteur ». Celui-ci livre d’ailleurs une explication. Au-delà de 50 m², un studio devient un loft. Mais aucune catégorie du site internet de vente ne correspond à cette occurrence. L’appartement a donc été laissé dans la catégorie des studios.

Un prix officiellement justifié, mais inabordable pour le public cible

De fait l’arrangement de l’espace, tout en longueur, il n’a pas été possible d’en faire un deux pièces. Les internautes qui ont dénichés le loft dénoncent une politique immobilière incohérente de la ville de Paris. La critique devient même politique puisque le studio est inscrit dans un programme adressé principalement aux classes moyennes. Or un salaire moyen parisien ne correspond pas à un tel prix. 30.480 euros le m², « qui peut acheter un studio à ce prix ? » s’enflamme un jeune parisien sur Twitter.

Le promoteur immobilier, Capelli, prévoit 47 appartements privés ainsi que 35 logements sociaux qui seront construits dans les anciens locaux du garage. Le programme La Scène des Loges évoque sur son site internet « des appartements d’exception, prolongés pour certains par des balcons, des terrasses, et des jardins d’hiver aux vues spectaculaires sur Paris ». À 1,7 million d’euros, il vaut mieux avoir effectivement une belle vue.