Le « travail sexuel » attire 22% des étudiant(e)s

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Publié le 27 mars 2015 à 9h21
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83%Pour 83% des étudiants le travail sexuel permettrait de gagner beaucoup d'argent.

Une étude de l'Université de Swansea au Royaume-Uni menée sur les étudiants montre que le "travail sexuel" attire de plus en plus de jeunes. Et si certains espèrent ainsi améliorer leur niveau de vie et se permettre quelques folies, d'autres y pensent surtout pour éviter de devoir contracter un prêt étudiant et commencer la vie active avec déjà un prêt sur le dos. Mais seuls 5% des étudiants auraient franchi le pas.

Le sexe : de l'argent facile qui attire

L'étude menée par l'Université de Swansea porte sur tous les types de petits boulots à caractère sexuel qui existent... de la plus classique prostitution aux webcams en ligne en passant par le strip-tease, le téléphone rose ou encore des photos érotiques. Sur 6 750 étudiants britanniques interrogés 22% se sont révélés intéressés par la chose.

5% des interrogés ont même déclaré avoir franchi le pas. Et les hommes sont les plus susceptibles de passer à l'acte avec 5% de la gent masculine qui a déjà travaillé dans l'industrie sexuelle contre 3,5% de la gent féminine.

La grande majorité des interrogés estiment que l'industrie du sexe rapporte gros (83%) et permet des horaires flexibles (77%). Mais moins de la moitié (46%) s'y intéressent parce que ça les attire sexuellement. C'est donc surtout l'argent qui compte puisque c'est la motivation de 66% des jeunes qui se frottent à ce milieu. Mais 45% le font surtout pour éviter les dettes.

Un petit travail pas toujours très facile

Travailler dans l'industrie du sexe, malgré les gros sous, n'est pas pour la vie. Ainsi plus de 50% des interrogé y ont travaillé moins de 6 mois ou moins de 5 heures par semaine.

La sécurité semble au rendez-vous avec 76% des étudiants qui ont travaillé dans le milieu qui disent ne pas avoir eu d'inquiétude concernant leur sécurité... mais 49% de ceux qui ont travaillé "au contact" (prostitution, photos, strip-tease...) auraient déjà craint des violences.

Au final, le travail sexuel semble avoir une image très partagée car les côtés négatifs sont nombreux : les étudiants évoquent à 51% le fait de devoir garder le travail secret, à 50% les revenus irréguliers et les clients désagréables, à 36% la peur de la violence et à 31% la peur du jugement de la famille.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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